La pugiliste algérienne Imane Khelif, qualifiée pour la finale des Championnats du monde de boxe féminine, qui se tiennent à New Delhi jusqu'au 26 mars, vient d’être disqualifiée par la Fédération internationale de la discipline, l’IBA.
«Imane Khelif n’a pas été autorisée par la Fédération internationale de boxe -IBA- à prendre part à la finale de demain et ce pour des raisons médicales», a indiqué la Fédération algérienne de boxe dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
En effet, le corps de la boxeuse algérienne produit un taux élevé d’hormones sexuelles mâles, les androgènes, et notamment la testostérone.
Ce n’est pas la première fois que les instances sportives mondiales écartent des athlètes pour la même raison. L’athlète sud-africaine Caster Semenya est constamment discréditée en raison de son hyperandrogénie.
Cependant, au lieu de faire comme la Sud-africaine et attaquer l’IBA devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), l’Algérienne a préféré marcher sur les traces de la junte militaire qui dirige son pays, pour crier au complot et accuser autrui.
«L’Algérie a été victime d’un complot de certaines parties, en particulier de deux pays, pour que notre drapeau ne soit pas hissé et que nous ne remportions pas la médaille d’or», a déclaré Khelif à un média de son pays.
Qui sont ces deux pays comploteurs contre cette sportive? L’opinion publique -algérienne d’abord- attend avec impatience la réponse. Quant à l’IBA, à l’origine de cette décision, elle est apparemment ménagée.
Mais d’aucuns craignent une allégation des plus farfelues à l’encontre d’une cible privilégiée de la junte. On rit déjà.
