Zamalek-RS Berkane (1-0): les mots amers des responsables berkanis

VidéoDéçus et abattus, les dirigeants de la Renaissance sportive de Berkane ont pointé du doigt les erreurs d’arbitrage et de l’organisation lors de la finale retour contre le Zamalek. En restant fair-play, ils estiment que leurs joueurs ont donné le meilleur d’eux-mêmes et sont désormais tournés vers l’avenir.

Le 20/05/2024 à 09h19

La Renaissance sportive de Berkane a été battue en finale retour de la Coupe de la CAF, ce dimanche 19 mai au stade international du Caire, par le Zamalek d’Egypte sur le score étriqué de 1-0. Les Cairotes l'ont emporté grâce au but obtenu à l'extérieur, sachant qu'ils avaient perdu au match aller 2-1.

«Des fois, des choses dépassent les joueurs lors des matchs, dont notamment les erreurs d’arbitrage. Les analystes devront revoir les séquences pour juger si nous étions lésés par l’arbitre et nous rendre justice», a déclaré le président de la Renaissance sportive de Berkane, Abdelhakim Benabdallah.

Et de poursuivre: «La rencontre s’est jouée sur des détails. Le club de Berkane va revenir encore plus fort et disputera d’autres finale grâce à sa persévérance et son assiduité. Le plus important est cette forte mobilisation autour du club que ce soit de la part des journalistes, du public de Tanger à Lagouira ainsi que des fans berkanis».

Pour sa part, Abdelmajid Madrane, président délégué du la RSB, n’a pas mâché ses mots contre l’arbitre de la rencontre qui, selon lui, a privé son club d’un penalty. Il regrette qu’il n’y ait pas eu de replay pour s’assurer de l’action et de la validité du penalty.

Il en veut aussi à l’organisation: «Pour moi, c’était chaotique. Comment se fait-il que nous soyons obligés de débarquer à plus de 500 mètres du stade et parcourir une telle distance à pied avant d’y arriver? Cela ne donne pas une bonne image du football arabe et africain».


Le 20/05/2024 à 09h19

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Quant à l'organisation, parlons-en. Nos clubs accueillent les adversaires avec lait, dattes et bouquets de fleurs. Les présidents des clubs marocains sont de la partie et en retour, ils sont accueillis par un simple employé et ne reçoivent pas même une bouteille d'eau. Notre hospitalité confine à de la faiblesse. Elle est même perçue par certains comme une tentative d'amadouer et d'attendrir l'adversaire. "Voyez comme je suis gentil, laissez-moi gagner, s'il vous plait". Il faut traiter l'autre par la pareille.

Trop tendres et trop mous les berkanis, surtout à l'entame du match. Et durant toute la première mi-temps. Des joueurs bien en deçà du niveau attendu et un carton rouge inutile si ce n'est pour la partie adverse. Les joueurs marocains manquaient de niaque, de ruse. Ils se sont faits bousculer comme des gamins à l'entrainement.

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