La cour suprême de Hambourg, en Allemagne, a décidé d’extrader Mohamed Boudrika, ancien président du Conseil d’arrondissement de Mers Sultan (Casablanca) et ex-président du Raja de Casablanca. La décision est désormais entre les mains du ministère allemand de la justice.
C’est ce qu’affirme Marayke Frantzen, juge et présidente du bureau de presse de la Cour constitutionnelle d’Hambourg, dans des propos recueillis par le média allemand DW.
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Mais pour que l’extradition soit effective, il faut, dorénavant, un feu vert du gouvernement allemand, plus précisément du Bundesamt für Justiz, le bureau fédéral de justice. Le dossier sera analysé et étudié par la gouvernent, ce qui peur prendre du temps.
De plus, la défense de Boudrika peut toujours se remettre à la Cour Constitutionnelle pour empêcher l’extradition, mais DW précise que cette dernière revoit 6000 plaintes par an et seules 5% sont acceptés.
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Incarcéré à Hambourg, l’ancien président du Raja est en attente de son extradition vers le Maroc pour son implication supposée dans une affaire de crime financier.
Le tribunal correctionnel de Ain Sebaa a condamné, mercredi 13 mars, l’ancien dirigeant rajaoui (président de 2012 à 2016 puis de 2023 à 2024), par contumace, à un an de prison avec sursis et une amende de 232.500 dirhams pour émission de chèques sans provision.
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