Mohamed Boudrika, ancien président du Raja de Casablanca et ex-président du Conseil d’arrondissement de Mers Sultan, impliqué dans une affaire de crimes financier, devrait être extradé depuis l’Allemagne.
Contacté par Le360, le Tribunal régional supérieur de Hambourg a déclaré recevable la demande d’extradition de l’ancien dirigeant. L’Office fédéral de la justice a approuvé la décision, apprend-on. De son côté, la Cour constitutionnelle fédérale avait rejeté, le 4 avril, la demande d’injonction provisoire de l’ancien dirigeant.
Le Parquet de Hambourg n’a cependant pas précisé la date à laquelle Boudrika devrait être livré aux autorités judiciaires marocaines. Son extradition ne devrait, pour autant, pas tarder.
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Mohamed Boudrika avait, pour rappel, été arrêté, le mardi 16 juillet 2024 en Allemagne, sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par le Maroc. L’ancien patron des Verts se rendait à Hambourg pour rencontrer celui qui était alors l’entraîneur de l’équipe première, Josef Zinnbauer, dans le but de le convaincre de poursuivre son aventure avec le Raja.
Dans le cadre d’une des affaires impliquant Boudrika, le tribunal correctionnel de Ain Sebaa avait déjà condamné, mercredi 13 mars 2024, l’ancien dirigeant rajaoui (président de 2012 à 2016 puis de 2023 à 2024), par contumace, à un an de prison avec sursis et une amende de 232.500 dirhams pour émission de chèques sans provision.
Fin janvier, Boudrika avait été déchu de son mandat à la Chambre des représentants, suite à une décision de la Cour constitutionnelle.
