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Barça-Real: Courtois et Ter Stegen, anges gardiens d'un clasico décisif

Marc-André ter Stegen et Thibaut Courtois, gardien du Barça et du Real. © Copyright : DR
L'un réalise une saison historique dans les cages du FC Barcelone, l'autre, plus exposé, est tout aussi décisif au Real Madrid : Marc-André ter Stegen et Thibaut Courtois arrivent en pleine forme au moment du clasico dimanche (21h00), capital dans le sprint final vers le sacre en Liga.
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Le clasico de la 26e journée de championnat, le quatrième de la saison entre le Real et le Barça, porte le sceau des gardiens : Ter Stegen, le "Catalan", se dirige tout droit vers le trophée Zamora du meilleur gardien d'Espagne, et Courtois, le portier de la "Maison blanche", est le cache-misère de la défense merengue cette saison.

A Barcelone, il n'y a rien à cacher. Du moins sur le terrain. Secoué par le scandale arbitral et les accusations de corruption qui font trembler le football espagnol depuis plusieurs semaines, le Barça reste "concentré sur son football", comme l'assure Xavi.

Assurances tous risques 
Avec la muraille Ter Stegen dans ses cages, le club blaugrana est bien parti pour dérober le titre de champion d'Espagne à son grand rival : en cas de victoire dimanche, les Catalans prendront douze points d'avance sur le Real à douze journées de la fin de la Liga, un matelas quasi irrattrapable.

Et surtout, le Barça est surtout en passe de réaliser une saison historique en défense.

Avec seulement huit buts encaissés après 25 journées et 19 matches sans encaisser le moindre but depuis le début de la saison en Liga, le FC Barcelone a déjà battu le record de "clean-sheets" à ce niveau de la saison. A ce rythme, les Blaugrana pourraient devenir la meilleure défense de l'histoire de la Liga.

Côté Real, "l'équipe est plus solide derrière, on a beaucoup progressé" en défense depuis le Mondial, a soutenu Carlo Ancelotti samedi. Malgré les multiples blessures des joueurs de sa base arrière, le Real a pu compter sur un Thibaut Courtois toujours impérial.

Certes, il a commis une bourde grossière rapidement gommée par la démonstration madrilène à Anfield face à Liverpool en Ligue des champions (victoire du Real 5-2). Et même s'il n'est pas au niveau de son exceptionnelle finale de C1 de mai dernier au Stade de France (remportée 1-0 par le Real contre les Reds), "Tibu", comme on l'appelle en Espagne, reste l'assurance tous risques de cette permissive défense du Real.

Benzema présent, Pedri absent
Dimanche, l’imperméabilité défensive des Catalans sera mise à l'épreuve. Karim Benzema, sorti en boitant après avoir marqué le but qui a hissé le Real en quarts de finale de la Ligue des champions mercredi contre Liverpool (1-0), était absent de l'entraînement vendredi, mais a réintégré la séance collective samedi, en veille de match. Et le Ballon d'Or 2022 sera évidemment titulaire dimanche au Camp Nou, a assuré Carlo Ancelotti.

L'infirmerie, voilà la véritable inquiétude côté blaugrana. Ousmane Dembélé, toujours indisponible en raison d'une cuisse gauche douloureuse, ne reviendra pas avant le dernier clasico de la saison, la demi-finale retour de Coupe du Roi au Camp Nou, le 5 avril. Et Pedri, qui a brièvement rallumé l'espoir des supporters, a finalement rechuté de sa déchirure musculaire à la cuisse droite.

Scandale arbitral en fond 
Mais ce qui agite l'Espagne du football, ces dernières semaines, se passe loin des terrains. Mercredi, le tribunal d'instruction N.1 de Barcelone a lancé une information judiciaire au sujet du scandale arbitral qui a vu le FC Barcelone et plusieurs de ses anciens dirigeants être inculpés pour "corruption" et "abus de confiance" notamment.

La justice espagnole leur reproche d'avoir "obtenu et maintenu un accord verbal strictement confidentiel avec José Maria Enriquez Negreira afin que, en sa qualité de vice-président du comité technique arbitral (CTA) et en échange d'argent, ce dernier mène des actions tendant à avantager le FC Barcelone dans la prise de décision des arbitres".

D'après le parquet, le club catalan a versé au total plus de 7,3 millions d'euros à José Maria Enriquez Negreira, ancien arbitre et ex-vice président du comité technique arbitral de la Fédération espagnole de football entre 1994 et 2018.

Un scandale qui a valu de nombreuses critiques au Barça : au Bernabéu, début mars, ou à Bilbao, le week-end dernier, les supporters catalans ont essuyé une pluie de faux billets à l'effigie des personnes inculpées.

De quoi raviver les tensions entre les deux meilleurs ennemis de Liga, et autour du match de clubs le plus suivi du monde.

Par Le360 (avec AFP)
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