Iniesta négocie son salaire avec les Chinois

Le feuilleton Andrés Iniesta va peut-être s’allonger pour quelques semaines encore. Et pour cause, rien ne s’est encore fixé. Dans un premier temps, le club chinois de Chongqing Dangdai Lifan a annoncé que le Barcelonais ne rejoindrait pas ses rangs l'été prochain, alors que tout le monde pensait que c’était déjà fait.

Ce matin, la presse espagnole explique les causes de ce revirement. Le site local Titan Sports, relayé par l'ensemble des journaux sportifs, explique que le milieu de terrain n'aurait pas encore dit adieu à la Chinese Super League. Les médias chinois de leur côté, comme nous le rapporte Eurosport, avancent un problème en relation avec les prétentions salariales du joueur et la proposition faite par le club situé dans la ville de Chongqing.

Un salaire fixe de 5 millions d'euros par an a été proposé à Iniesta, en plus de 15 millions d'euros en bonus. Le joueur demande un salaire fixe à hauteur de 15 millions d'euros, plus 5 millions supplémentaires sous forme de bonus. Le club de Chongqing Dangdai Lifan a proposé une rémunération entre 8 et 10 millions d'euros en salaire, même si les dirigeants du club ne sont pas les plus riches du pays. Mais les ogres de la Chinese Super League, comme Beijing Gouan et le Hebei Fortune, ont donc compris qu’Iniesta pourrait finir chez eux.

Par ailleurs, la Cadena Ser, reprise par Eurosport, parle d’un possible départ au club japonais du Vissel Kobe. Sauf qu’un porte-parole du club s'est dit "surpris" quant à une arrivée prochaine du joueur, dans une déclaration livrée à EFE. Pour rappel, Vissel Kobe appartient à l'homme d'affaires Hiroshi Mikitani, connu pour être le président de Rakuten. Or ce géant du multimédia japonais n’est autre que le sponsor maillot du FC Barcelone depuis  l'automne 2016.