À l’aube de la nouvelle saison, Ismael Saibari est revenu sur le titre remporté dans les derniers instants par le PSV. L’un des artisans de cette réussite, le milieu marocain s’est confié au Eindhovens Dagblad sur cette folle fin d’exercice.
« Fin mars, on avait neuf points de retard sur l’Ajax. Plus personne n’y croyait vraiment, sauf Ryan Flamingo », raconte Saibari. « Il ne voulait pas lâcher après la défaite contre eux, et c’est le seul qui nous a vraiment soutenus à ce moment-là. Ma confiance est revenue quand l’Ajax a perdu contre Utrecht et que l’écart a fondu».
Présent en stage à Marienfeld, en Allemagne, celui qui s’est affirmé comme l’un des cadres de l’effectif ne cache pas son rôle grandissant dans le vestiaire du PSV.
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Mais avec les rumeurs estivales qui l’entourent, tout portait à croire qu’il quitterait l’Eredivisie d’ici peu. « J’ai lu pas mal de choses en ligne, mais mon agent ne m’appelle que quand c’est concret. Là, ce n’est pas le cas. Le plus important, c’est de préparer le Johan Cruyff Shield. Ce qui viendra ensuite ? On ne peut rien prévoir dans le foot».
Malgré les sollicitations, Saibari reste attaché à Eindhoven. «J’ai l’ambition d’atteindre un niveau supérieur, mais avec le bon club. Je peux encore réaliser mes rêves au PSV, améliorer mes stats… et surtout, deux gros tournois arrivent: la CAN et la Coupe du monde».
D’ici là, le joueur de 24 ans entend bien répondre aux attentes de son coach:
« On va jouer différemment cette saison. J’écoute attentivement Peter Bosz, je veux comprendre ce qu’il attend de moi. C’est un coach respecté ici. Pas seulement pour ses qualités tactiques, mais parce qu’il cherche à vraiment comprendre chaque joueur».
