Le football algérien a offert ce week-end une image désastreuse qui a fait le tour des réseaux sociaux et déclenché un torrent de moqueries. Lors du match de la 3ᵉ journée du championnat entre Paradou et l’USM Alger, une coupure d’électricité en seconde période a plongé le stade dans l’obscurité totale. L’absence d’éclairage fonctionnel a contraint les organisateurs à une solution aussi absurde qu’humiliante: poursuivre la rencontre à la lueur des phares de voitures garées au bord de la pelouse.
Ce scénario ubuesque illustre l’amateurisme d’un championnat qui se présente pourtant comme «professionnel». Comment un pays qui n’a de cesse de critiquer les infrastructures de ses voisins peut-il tolérer qu’un match de première division se joue dans de telles conditions? Les supporters, outrés, dénoncent un fiasco organisationnel qui porte un coup supplémentaire à la crédibilité du football algérien.
Pendant que le Maroc inaugure des stades flambant neufs et se prépare à accueillir la CAN 2025 puis le Mondial 2030, l’Algérie se débat avec des pannes d’électricité et des improvisations dignes d’un tournoi de quartier. Un contraste saisissant qui résume l’écart abyssal entre le discours et la réalité.
