Affaire Naciri-Bioui: le procès reporté au 27 septembre

Saïd Naciri, ancien président du Wydad de Casablanca et Abdenbi Bioui, ancien président du Conseil de la région de l’Oriental.

Le procès de Saïd Naciri et Abdenbi Bioui est de nouveau reporté par la Cour d’appel de Casablanca au 27 septembre 2024 pour raisons techniques.

Le 12/09/2024 à 14h27

La Chambre criminelle de première instance chargée des crimes financiers près la Cour d’appel de Casablanca a décidé, le jeudi 12 septembre 2024, de reporter le procès de Saïd Naciri, ancien président du Wydad de Casablanca et Abdenbi Bioui, ancien président du Conseil de la région de l’Oriental, poursuivis dans l’affaire dite «Escobar du Sahara», au 27 septembre pour raisons «techniques»: les micros de la salle ne marchaient pas!

Pour rappel, les avocats de la défense des prévenus, avaient déposé, le 18 juillet dernier, des demandes de libération provisoire au motif que leurs clients ont «des garanties de comparution au procès».

Achraf Mansour Jadoui, avocat de Saïd Naciri, avait déclaré que «le dossier sera prêt lors de la prochaine audience en septembre prochain».

À rappeler que Saïd Naciri et Abdenbi Bioui sont poursuivis en détention, ainsi que 28 autres accusés, dont deux personnes en liberté provisoire.

De lourdes accusations

Saïd Naciri est accusé, entre autres, de «faux en écriture publique avec usage de faux», «escroquerie», «faux et usage de faux», «recel d’objets obtenus à l’aide de délits», «manipulation et falsification de chèques», «tentative d’exportation et de commercialisation de drogues sans autorisation», «importation de devises étrangères sans autorisation des autorités compétentes», «trafic d’influence», «facilitation de l’usage de drogues» et «participation à une entente en vue de la détention, du transport et de la commercialisation de drogues».

Quant à Abdenbi Bioui, il est poursuivi, entre autres, pour «faux en écriture publique», «faux et usage de faux», «extorsion de fonds», «falsification», «participation à une entente en vue de la détention, l’exportation et la commercialisation de drogues», «recel», «usage de faux en écriture publique», «faux témoignages», «mise en service de véhicules sans immatriculation», «complicité et tentative d’exportation de stupéfiants sans autorisation des autorités compétentes».

Par Nafaa Mahmoud
Le 12/09/2024 à 14h27