Disparition d’Ahmed Faras: Mohammédia pleure son enfant prodige

حزن وصدمة .. التفاصيل الأخيرة عن وفاة أحمد فرس بشهادة أبناء و أصدقاء "مول الكورة"

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VidéoAhmed Faras, légende du football marocain, s’est éteint ce mercredi 16 juillet 2025 à l’âge de 78 ans. Dans son quartier à Mohammédia, l’émotion est immense.

Le 16/07/2025 à 22h00

Décédé ce mercredi 16 juillet 2025, Ahmed Faras laisse derrière lui un héritage immense. Dans son quartier à Mohammédia, ses proches, ses voisins, des journalistes et ses enfants ont livré des témoignages émouvants. Tous décrivent un homme profondément attaché à son pays, à son club de cœur, le Chabab Mohammédia, et à la jeunesse marocaine.

Icône du football marocain et premier Ballon d’Or africain du royaume, Ahmed Faras s’est éteint après un long combat contre la maladie. Son décès a provoqué une vague d’émotion à travers tout le pays, mais c’est dans son quartier à Mohammédia que la douleur est la plus vive.

Ses enfants, très émus et attristés, ont tenu à remercier toutes les personnes présentes et celles qui ont exprimé leur affection. Ils ont exprimé leur fierté d’avoir grandi auprès d’un père exemplaire, profondément humain et aimé de tous.

Glaoua, ancien joueur de l’équipe nationale et champion d’Afrique 1976, a salué la mémoire d’Ahmed Faras en rappelant son immense humilité et sa gentillesse. «C’était un homme qui a tout donné à l’équipe nationale, un capitaine exemplaire des Lions de l’Atlas. Il a mené le Maroc à la victoire en Coupe d’Afrique. Faras était un grand homme, sur et en dehors du terrain», a-t-il confié.

Aziz Belboudali, journaliste et ami proche du défunt, s’est dit que c’est une perte immense pour le football marocain. «C’est une valeur qui ne pourra jamais être remplacée. Aucun joueur ne pourra égaler le nombre de réalisations d’Ahmed Faras». Il a également qualifié Faras de «grand homme, gentil et humble».

L’artiste marocain Nouamane Lahlou a également exprimé sa tristesse: «c’est un jour triste à Mohammédia, au Maroc et dans le monde arabe. C’était un homme qui a hissé haut le drapeau marocain, arabe et amazigh dans les cieux. Je ne le connaissais pas très bien, je l’ai rencontré à deux reprises, mais il m’a marqué par son humilité».

Le journaliste Amine Birouk a, lui aussi, salué la mémoire de l’icône: «le football marocain est en deuil une fois de plus avec le décès d’Ahmed Faras. Il y avait chez lui le joueur, et l’homme».

«Le joueur, c’était une star du football, un buteur de grande classe, capitaine de l’équipe nationale en 1976, et le fils sincère du Chabab de Mohammédia avec ses trophées et son histoire. L’homme, lui, ne voulait pas être une star, il préférait rester discret. Il était humble, aimé de tous, et la preuve, c’est cette foule venue lui rendre hommage quelques heures seulement après l’annonce de son décès», a-t-il précisé.

Par Zouhair Hijjari et Adil Gadrouz
Le 16/07/2025 à 22h00