Malgré une série de résultats décevants en Botola Pro D1 Inwi (11ème avec 14 points après 11 journées) et un début raté en Ligue des champions de la CAF (défaite à domicile face à l’AS FAR), le comité directeur du club casablancais a choisi de maintenir l’entraîneur portugais Ricardo Sá Pinto à la tête de l’équipe première. Selon une source au sein du club, cette décision, prise lors d’une réunion d’urgence tenue ce mercredi, «vise à maintenir la stabilité de l’équipe, mais des mesures supplémentaires ont été adoptées, comme le recrutement d’un préparateur mental».
Sous la houlette de Sá Pinto, les Verts n’ont pas remporté la moindre victoire en Botola Pro D1 Inwi, subissant défaites et matchs nuls en série. Ce passage à vide s’est poursuivi en Ligue des champions de la CAF, où le Raja a été battu 2-0 par l’AS FAR lors de la première journée de la phase de groupes, mardi dernier.
Le match Raja-AS FAR comptant pour la première journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions, disputé le mardi 26 novembre 2024.. Le360
À qui perd gagne
L’entourage du club casablancais attribue une grosse part de la responsabilité de ce naufrage à la gestion hasardeuse du Comité directeur, présidé par Adil Hala. Les choix de la direction, jugés «désastreux et improvisés», contrastent fortement avec les performances de la saison dernière, où le Raja avait remporté le doublé Botola-Coupe du Trône.
Après la défaite face aux Militaires, de nombreuses voix se sont levées demandant la tête du technicien portugais. Cependant, l’un des principaux obstacles à un licenciement immédiat de Ricardo Sá Pinto est la clause incluse dans son contrat. «Une rupture anticipée coûterait au club 5 millions de dirhams», nous dévoile notre source. Le président Adil Hala pourrait envisager cette option après janvier 2024, «lorsque le montant de l’indemnité de départ serait réduit à 1 million de dirhams, en plus de deux mois de salaire pour le reste du staff technique».