Arrivé en septembre 2024 en provenance de la Serie B italienne, M’Baye Niang n’a disputé que huit matchs sous les couleurs du Wydad, inscrivant deux buts avant de quitter Casablanca en décembre.
Une parenthèse courte mais marquante pour l’international sénégalais, profondément touché par l’ambiance électrique du Stade Larbi Zaouli, où le Wydad évoluait temporairement en raison des travaux au Complexe Mohammed V.
«J’ai eu l’expérience d’un derby à Casa, je m’en souviendrai toute ma vie», confie d’abord l’intervieweur, qui partage son étonnement devant la ferveur populaire.
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Une déclaration à laquelle Niang répond avec émotion: «j’ai vu les supporters, et pour moi, ils sont numéro 1 au monde. Au départ, je suis venu au Wydad pour eux, pour l’ambiance, et parce que c’est un très grand club. Les supporters, c’est eux le Wydad».
Le journaliste enchaîne: «moi je les ai vus faire ce que je n’ai vu dans aucun autre stade au monde. Ils ont enchaîné huit tifos à la suite, d’une complexité incroyable».
Ce à quoi l’ex-Rennais acquiesce, admiratif: «ils font tout. Ils m’ont choqué, et en plus ils chantent en même temps. Quand tu portes le maillot du Wydad, tu as trop de fierté».
Une fierté qu’il gardera longtemps en mémoire: «je suis très fier d’avoir joué pour eux. Je dirai à mon fils plus tard que j’ai vu l’ambiance et les supporters du Wydad. Quand je suis parti, ils m’ont salué, car je les ai respectés, ainsi que le club. Il n’y a rien à dire: c’est les premiers au monde».
Un passage éclair, mais Niang restera lié, à sa manière, à l’histoire des Rouges.
