L’USM Alger devrait, selon la presse algérienne, faire appel de la décision de la commission de discipline de la CAF qui l’a condamné à payer une amende de 40.000 dollars après son retrait en demi-finale de la Coupe de la CAF 2023-2024 face à la Renaissance sportive de Berkane.
Le club algérien devrait également porter l’affaire devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) qui l’a débouté successivement lors de ses précédents appels.
La CAF a, pour rappel, jugé que l’annulation des matchs en question a engendré des pertes financières, entraînant ainsi une amende de 40.000 dollars à l’encontre du club algérois.
Cette décision a été prise en application de l’article 148 du règlement disciplinaire de l’instance dirigeante du football continental, notamment la clause relative à «l’abandon du jeu».
La sanction de la CAF, qui intervient ce mardi, connait un retard considérable, car la réunion du Jury disciplinaire devait se tenir le 15 mai dernier. Mais une rencontre à Bangkok entre le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi, et les dirigeants de la CAF, notamment son président Patrice Motsepe et son secrétaire général Véron Mosengo-Omba, aurait changé la donne. Selon les révélations du journaliste algérien Yazid Ouahib, réputé proche du président de la FAF, le secrétaire général de la CAF aurait accepté de reporter la réunion du Jury disciplinaire, retardant ainsi les sanctions à l’encontre du club algérois.
Pou rappel, l’édition en question de la Coupe de la CAF a été remportée par le club égyptien du Zamalek, vainqueur de la RSB en finale (2-1, 1-0).