Abdessamad Ezzalzouli a été une nouvelle fois décisif avec le Real Betis face à Osasuna au stade de La Cartuja, dimanche dernier, en ouvrant le score pour les siens à la 19e minute de jeu (victoire finale 2-0). Ce qui a permis au club andalou de grimper à la sixième place du classement de Liga.
Revenant d’une longue absence pour cause de blessure, l’international marocain a prouvé qu’il était en jambes et plus déterminé que jamais à marquer de son empreinte l’histoire de Betis. Et c’est ce que relève le quotidien AS dans une publication en date de lundi 29 septembre.
Dans une chronique intitulée «Abde, moins joueur, plus joueur», Javier Sillés Perpiñán, rédacteur en chef adjoint dudit journal revient longuement sur l’évolution du Lion de l’Atlas en livrant une analyse pour le moins flatteuse mais aussi pleine d’enseignements.
«Il n’est plus ce joueur baroque»
«Depuis sa percée remarquée à Barcelone, qui s’est avérée moins convaincante qu’il n’y paraissait, Abde était soupçonné d’être un footballeur plus tourné vers le spectacle que vers la performance. Petit à petit, sans avoir atteint son apogée à 23 ans, l’ailier a corrigé cette impression et s’est imposé comme un élément puissant de l’attaque du Betis», note l’auteur de cette chronique.
Il poursuit: «Cette évolution s’est accompagnée d’un changement de style pragmatique. Il n’est plus ce joueur baroque, mais mise sur le dynamisme et la verticalité pour intimider les défenses adverses. Il ne demande rien, il tire. La fin de la saison dernière et le début de celle-ci le confirment…».
Le chroniqueur d’AS termine sur cette note d’espoir: «À cette présence dans les derniers mètres, il ajoute un dynamisme considérable à ses mouvements. Abde se détache et cherche les espaces, même s’il sait qu’il ne recevra pas le ballon. C’est une étape claire et efficace dans la progression d’un joueur, dont l’évolution influence directement les attentes collectives de Betis. Avec Abde dans cet état, combiné au reste de l’arsenal offensif à sa disposition, il y a des raisons d’espérer».
Abde Ezzalzouli. DR
