Ousmane Dembélé venait de suivre un long protocole de retour au jeu, lui qui était même allé jusqu’à une clinique qatarie pour se refaire une santé après sa blessure à une cuisse le 5 septembre avec l’équipe de France.
Mais en ce début novembre, six jours seulement après sa première titularisation depuis son retour, Ousmane Dembélé a de nouveau grimacé, dès le début de partie contre le redoutable Bayern Munich. Un match d’une telle intensité ne pouvait qu’éprouver son corps en redémarrage. Et après avoir cru marquer un but, ensuite refusé sur arbitrage vidéo, Ousmane Dembélé a parlementé avec son capitaine Marquinhos et Nuno Mendes, le visage fermé: quelque chose n’allait pas.
Il est sorti quelques instants plus tard sous les applaudissements du public, avant de regagner le vestiaire sans passer par le banc.
Mené 2-0, le PSG a ensuite vu la poisse s’intensifier avec la blessure du pourtant solide Achraf Hakimi. Jamais blessé, quasiment toujours disponible malgré ses courses incessantes vers l’avant et l’arrière sur le côté droit, il est sorti la tête basse, en larmes et soutenu par le staff parisien, après un tacle mal maîtrisé de Luis Diaz.
Le Colombien, double buteur de la soirée, venait de perdre un duel acharné et s’est jeté les deux pieds en avant, prenant en tenaille la cheville gauche de Hakimi. Une action qui lui a valu une exclusion après revisionnage vidéo, mais le PSG aurait signé pour n’avoir ni la blessure ni l’exclusion. Il n’y avait qu’à voir les mines affolées, sur le bord de la pelouse, des adjoints de Luis Enrique, qui parlaient au téléphone avec leur chef resté en tribunes pour mieux voir le jeu.
Là aussi, les communications du club seront très attendues pour savoir s’il faut redouter une longue indisponibilité.
Quelles qu’en soient les causes - mais la durée et l’intensité de la saison dernière n’expliquent pas celle de Hakimi -, la liste des blessures de cette saison s’allonge donc, après des pépins enregistrés aussi à divers niveaux par Joao Neves - remplaçant mardi -, Fabian Ruiz, Marquinhos, Bradley Barcola ou encore Khvicha Kvaratskhelia.
Le Géorgien a d’ailleurs grimacé plusieurs fois mardi après des chocs, mais il s’est relevé. Toujours bon à prendre pour une équipe qui commence à être traumatisée.
