Le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda ont accueilli cet été, la 8e édition du CHAN, compétition réservée aux joueurs évoluant dans les championnats locaux.
Dix-neuf sélections africaines ont sillonné l’Afrique de l’Est durant l’été, avec un seul objectif: succéder au Sénégal. Mission accomplie pour le Maroc, qui ajoute une troisième étoile à son palmarès. Retour sur le parcours des hommes de Tarik Sektioui, des poules jusqu’au titre africain.
Phases de groupes: un parcours accroché mais solide
Placés dans le groupe A, les Marocains n’avaient pas la tâche facile face au pays hôte, le Kenya, à la RD Congo (double lauréate), à l’Angola (finaliste 2011) et à la Zambie (troisième en 2009).
Et à Nairobi, les Lions lancent parfaitement leur tournoi en battant l’Angola (2-0), grâce à Imad Riahi et Marouane Louadni.
Mais dès la deuxième journée, ils butent sur le Kenya (0-1). Malgré une supériorité numérique, les Marocains se montrent trop brouillons pour renverser les Harambee Stars.
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Le sursaut arrive face à la Zambie. Mohamed Rabie Hrimat libère les siens dans le temps additionnel, avant que Lamlioui puis Bougrine n’alourdissent la marque (3-1).
Enfin, contre la RD Congo, les Lions signent une victoire référence (3-0) avec un doublé de Lamlioui et un but d’Hrimat. Résultat: une deuxième place qualificative derrière le Kenya.
Quart de finale: Lamlioui, encore lui
Pour les phases finales, pas question de reproduire le scénario vécu en poules face aux autres locaux du tournoi, le Kenya (0-1).
Lamlioui et ses coéquipiers devaient impérativement l’emporter, et Youssef Belammari l’a bien compris, et sert Lamlioui, qui inscrit l’unique but de la rencontre face aux Tanzaniens (1-0) de leur entraîneur surnommé «Hemed Morocco». Le Maroc file en demies.
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Demi-finale: le Sénégal tombe aux tirs au but
Direction Kampala et le Nelson Mandela National Stadium pour une affiche de gala contre le tenant du titre, le Sénégal.
Les Lions encaissent l’ouverture du score mais Sabir Bougrine égalise (23e). Après un match indécis, la qualification se joue aux tirs au but. Les Marocains réalisent un sans-faute (Hrimat, Lamlioui, Khairi, Bach, Baba), tandis que les Sénégalais craquent une fois. Le Maroc file en finale.
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Finale: Lamlioui, toujours lui
Les Lions de l’Atlas n’avaient plus qu’une chance: saisir cette ultime opportunité pour soulever un troisième trophée continental.
De retour à Nairobi, le Maroc retrouve Madagascar, surprenant finaliste. Pris à froid par une frappe lointaine de Manohantsoa, les Lions réagissent vite: Mehri égalise de la tête (27e), servi par Baba.
La seconde période voit la machine marocaine se mettre en route. Sur une action collective, Boulacsout sert Lamlioui, qui donne l’avantage. Puis là, dans un moment d’inspiration, le même Lamlioui inscrit un troisième but d’une frappe incroyable presque partie du milieu de terrain, scellant le succès des Marocains, sacrés champions d’Afrique (3-2).
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Avec ce troisième titre historique au CHAN, les Lions de l’Atlas entrent un peu plus dans l’histoire. Détermination, travail collectif et efficacité offensive, malgré quelques problèmes de précision dans le dernier geste, auront été les clés d’un parcours semé d’embûches mais couronné de succès.
Tarik Sektioui et ses hommes peuvent savourer: le Maroc restera bien le roi d’Afrique des nations locales, pour les deux prochaines années.
