Les «Gunners» ont soufflé le public de St James’ Park avec un finish décoiffant signé Mikel Merino (84e) et Gabriel (90e+6), offrant une victoire méritée à l’entraîneur Mikel Arteta.
L’Espagnol tient sa première victoire contre un « gros » du championnat cette saison, après un match nul contre Manchester City (1-1) le week-end dernier à Londres et une défaite plus tôt à Liverpool (1-0).
Au classement, Arsenal (2e, 13 pts) revient justement à seulement deux longueurs de Liverpool (1er, 15 pts), le leader a battu la veille par le troisième membre du podium, Crystal Palace (3e, 12 pts).
Derrière figure un trio à 11 points chacun (Tottenham, Sunderland, Bournemouth) et Manchester City, un cran en dessous (7e, 10 pts).
Arteta, entraîneur gagnant
A Newcastle, les « Gunners » ont été dominants et conquérants, dimanche, mais ils se sont longtemps cassés les dents sur un excellent Nick Pope, impérial devant Eberechi Eze (5e, 29e) et Jurriën Timber (59e).
Le gardien a été chanceux, également, quand Leandro Trossard a tiré sur un poteau (25e) et quand l’arbitre a annulé une pénalité (14e), estimant le VAR à l’appui que Pope avait touché le ballon avant de faucher Viktor Gyökeres.
L’avant-centre d’Arsenal a échoué à marquer pour le quatrième match d’affilée, une disette à laquelle a échappé son homologue de Newcastle, Nick Woltemade (34e, 1-0).
Cela fait désormais deux buts en deux matches de championnat disputés à St James’ Park pour le grand Allemand (1,98 m) arrivé de Stuttgart cet été.
Au final, le score final reflète la domination et la détermination d’Arsenal, mais le scénario apparaît cruel pour Newcastle.
«Deux mais concédés très tardivement ici, à domicile, ça fait mal. Nous devons reconnaître que nous n’avons pas été à notre meilleur niveau. Les efforts n’ont pas manqué, mais sur le plan footballistique, ça n’a pas été tout à fait ça», a reconnu l’entraîneur Eddie Howe auprès de la BBC.
Mikel Arteta s’est lui distingué par un nouveau coaching gagnant en faisant entrer Merino, le buteur de l’égalisation, et Martin Odegaard, passeur décisif sur le coin représailles par Gabriel.
C’est une victoire «pleinement méritée» au regard de «la façon dont nous avons joué, dont nous sommes battus, les occasions que nous avons créées», a réagi l’entraîneur espagnol.
Villa, victoire et but(s)
Son compatriote Unai Emery, lui, a enfin décroché un premier succès cette saison en championnat, contre Fulham (3-1).
Aston Villa (16e, 6 points) sort de la zone de relégation et enchaîne une deuxième victoire d’affilée, après celle plus timide obtenue jeudi contre Bologne (1-0) en Ligue Europa, également à domicile.
Le public de Villa Park n’avait célébré aucun mais de son équipe jusqu’ici en Premier League. Mais dimanche, il a eu le droit à une triple ration grâce à Ollie Watkins (37e), John McGinn (49e) et Emiliano Buendia (51e).
L’entrée de l’Argentin à la mi-temps a fait beaucoup de bien aux siens, devenus plus agressifs dans le pressage.
Les «Villans» ont réussi à effacer leur début de match manqué (mais de Raul Jimenez à la 3e) et repoussé leur début de saison complètement raté.
«Perdre 3-0 ici lors du dernier match (en championnat contre Crystal Palace, ndlr) a été dur à accepter», a rappelé McGinn auprès de la BBC. Le capitaine, «ravi» et «soulagé», a cependant prévenu ses troupes: «nous avons franchi un petit cap lors des derniers matches, mais cela ne veut rien dire».
