Avec huit titres sur le PGA Tour Champions dont une victoire à la prestigieuse Charles Schwab Cup en 2022, Steven Alker, 53 ans, est sans doute l’un des plus grands golfeurs de sa génération. Cette saison, il s’est donné la mission de remporter son neuvième titre, un défi qui semble bien engagé puisqu’il termine les deux premiers rounds du Trophée Hassan II en leader.
Lors du deuxième tour, Steven Alker a su montrer sa résilience après un départ difficile: «j’ai connu un début de parcours compliqué, avec un score de +4 après 4 trous». Mais loin de se laisser abattre, il a trouvé les ressources nécessaires pour enchaîner les birdies et revenir en tête. «c’était vraiment agréable de terminer avec quelques birdies en fin de parcours pour revenir au sommet du leaderboard», affirme-t-il.
Ce tour a également mis en lumière la précision chirurgicale d’Alker sur les greens. Avec l’un des meilleurs ratios de putts par tour, il reconnaît l’importance de ce compartiment du jeu dans sa réussite: «aujourd’hui, j’ai raté certains emplacements clés, ce qui m’a mis face à des putts difficiles en début de parcours. Mais globalement, mon putting a été très solide cette semaine, surtout lorsque j’avais besoin de faire des birdies».
Comparant le parcours de Dar Es Salam à celui de Hualalai (Hawaï) où il a récemment concouru, (5e, -15) Alker souligne la complexité et les spécificités techniques du parcours marocain:
«Hualalai est beaucoup plus ouvert. Ici, les fairways sont étroits et demandent une grande précision. Cela se voit dans les scores: le leader est à -7, alors qu’à Hualalai, on atteint souvent les -14 ou -15 sous le par».
Mais cette difficulté supplémentaire semble le motiver davantage: «le Dar Es Salam est un parcours que j’apprécie, car il exige de penser chaque coup et de faire preuve d’une véritable force mentale».
«Ce jus compétitif est toujours là»
Alker, qui évolue avec succès sur le PGA Tour Champions, met en avant l’importance des clubs courts pour performer à ce niveau: «sur ce circuit, le scoring se joue souvent avec les wedges et les fers courts. Les parcours ne sont pas aussi longs que ceux du PGA Tour, mais si vous êtes performant avec vos wedges, vous pouvez faire la différence».
Même après de nombreuses victoires et des années d’expérience, Steven Alker reste animé par la passion de la compétition: «ressentir l’adrénaline de la compétition, c’est grisant. Aussi longtemps que j’ai joué au golf, cette sensation ne m’a jamais quitté. Ce «jus compétitif» est toujours là».
Ayant déjà joué à Agadir, Alker se réjouit de son expérience au Maroc: «le golf est un sport international, et c’est formidable de vivre cette expérience ici. Le Golf évolue. Pouvoir jouer à Rabat, c’est fantastique».
