La Juve reste 3e du championnat d'Italie, mais avec sept points en neuf matches, elle a depuis fin janvier le rendement d'un relégable!
Au Stade olympique de Rome, l'équipe de Massimiliano Allegri, privée de son buteur Dusan Vlahovic, suspendu, n'a jamais inquiété la Lazio.
Elle semblait vouloir se contenter d'un nul quand, dans le temps additionnel, son défenseur brésilien Bremer a complétement raté une relance.
Entré peu avant, Matteo Guendouzi a récupéré le ballon et a parfaitement servi dans la surface de réparation Adam Marusic qui a trompé de la tête à bout portant Wojciech Szczęsny (93e).
"Nous sommes très déçus (...) C'est une période qui n'est pas facile. Il y a plein de choses qu'on aurait pu faire mieux dans ce match, notamment la gestion des derniers ballons qui nous a coûté cher", a reconnu Allegri.
"Nous avons un objectif, nous qualifier pour la Ligue des champions, et nous avons encore des points d'avance sur nos poursuivants. Il faut repartir de l'avant et garder confiance dans ce groupe extraordinaire de joueurs et dans notre travail", a assuré le technicien italien.
Naples coule à domicile
La Juve accuse avec 59 points trois longueurs de retard sur l'AC Milan (2e) qui affronte la Fiorentina dans la soirée (20h45), et 17 sur le leader, l'Inter Milan, opposé à Empoli lundi. Son avance sur Bologne (4e, 54 pts) et l'AS Rome (5e, 51 pts), deux clubs dans une dynamique bien plus positive, a fondu.
Allegri qui a dirigé samedi soir son 500e match à la tête de la Juve, sera-t-il encore aux commandes des Bianconeri la saison prochaine ?
Un nouveau duel contre la Lazio, dès mardi en demi-finale aller de la Coupe d'Italie à Turin cette fois, pourrait être décisif pour son avenir.
Pour son retour en Serie A, Tudor, ex-joueur de la Juve, a redonné le sourire aux supporters de la Lazio, qui restaient sur trois défaites en quatre matches.
"J'ai aimé l'énergie de cette équipe, sa capacité à souffrir quand on a été sous pression, son envie de se battre", s'est félicité l'ancien entraîneur de l'OM.
La Lazio a bondi à la 7e place (46 pts) et peut encore rêver d'Europe.
Si le titre semble promis à l'Inter Milan, la course à l'Europe risque d'être indécise jusqu'au terme de la saison.
Samedi à la mi-journée, Naples a perdu gros en s'inclinant lourdement (3-0) à domicile face à l'Atalanta, concurrent direct pour la prochaine C1.
Le Napoli, 8e avec 45 pts, est sorti sous les sifflets de ses supporters qui avant le coup d'envoi, avait crié "Non au racisme" en soutien à leur défenseur brésilien Juan Jesus, qui accuse le joueur de l'Inter Milan Francesco Acerbi d'insulte raciste.
En début de semaine, la Fédération italienne n'a pas sanctionné Acerbi, faute de preuves concluantes.