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Serie A: la Roma débute l’après-Mourinho par une laborieuse victoire

Les joueurs de l’AS Roma. © Copyright : DR
Une victoire 2 à 1 face à Vérone mais des sifflets et des tifosi remontés: pour son premier match à la tête de la Roma, Daniele De Rossi a pu mesurer samedi le chemin qui lui restait à parcourir pour faire oublier Jose Mourinho, limogé mardi.
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Pour ses débuts à la tête de "sa" Roma, club dont il a porté le maillot pendant dix-huit saisons, De Rossi a été gâté en première période, beaucoup moins après la pause.

Devant les 60.000 spectateurs du Stade olympique, il ne lui a fallu attendre que 19 minutes pour voir Romelu Lukaku profiter du travail de Stephan El Shaarawy et marquer son premier but en championnat depuis le 23 décembre.

Six minutes plus tard, sur un nouveau contre, le capitaine Lorenzo Pellegrini, parmi les joueurs les plus critiqués par les tifosi romains, a doublé la mise d'une reprise rageuse sous la transversale.

Mais comme sous Mourinho, la Roma a montré un tout autre visage en seconde période, fébrile et dominée après la réduction du score par Michael Folorunsho (76e) sur un tir lointain, mal apprécié par le gardien de la Roma, Rui Patricio.

Les Romains ont bien failli devoir se contenter d'un nul si Milan Djuric n'avait pas trop enlevé son penalty à l'heure de jeu.

La Roma a assuré l'essentiel, une première victoire en un mois, qui lui permet de grappiller une place (8e, 32 points), à 19 longueurs du leader, l'Inter, mais à seulement deux points de la 4e place, la dernière qualificative pour la Ligue des champions.

"Il faudra mieux jouer" 
"C'était important de repartir de l'avant, on a toujours été un groupe uni, qui veut le bien de la Roma, mais on a encore beaucoup de travail devant nous", a reconnu El Shaarawy au micro de la plateforme DAZN.

Il faudra plus qu'une laborieuse victoire pour calmer les ultras de la Curva Sud, dont certains ont sifflé leurs joueurs qui, suivant l'exemple de leur nouvel entraîneur, ont fait le tour du stade pour les remercier à l'issue du match.

"C'est un bon résultat, après beaucoup d'émotions et beaucoup de tension. Je ne peux pas être plus heureux", a insisté De Rossi, dont la carrière d'entraîneur s'est limitée jusqu'à présent à un passage dans l'encadrement de l'équipe d'Italie entre 2021 et 2022 et quelques mois sans éclat à la tête de la SPAL, en 2e division, la saison dernière.

"J'ai beaucoup aimé notre première période, notre envie de marquer, de gagner (...) Pour que les supporters arrêtent de nous siffler, il faudra toutefois jouer mieux qu'en seconde période: on n'a pas bien joué les 25-30 dernières minutes", a reconnu l'ancien international italien.

S'il a été chaleureusement accueilli par les tifosi depuis sa nomination, De Rossi, qui a signé un contrat de six mois jusqu'à la fin de la saison, reste pour l'instant dans l'ombre de Mourinho, dont les critiques, piques et autres exclusions à répétition ont fini par lasser ses dirigeants.

Dans les tribunes de Stade olympique, plusieurs banderoles remerciaient d'ailleurs l'entraîneur portugais qui a offert à la Roma en 2022 (Ligue Europa Conférence) son premier trophée en quinze ans.

Seulement six rencontres, dont Udinese-AC Milan samedi en soirée, sont au programme du week-end de Serie A, en raison de la Supercoupe d'Italie, dont la finale opposera lundi à Ryad l'Inter à Naples.

Par Le360 (avec AFP)
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