Ligue des champions: grâce à Immobile, la Lazio entrevoit les 8e de finale

Le coup de poker de Maurizio Sarri a fonctionné, peut-être pas comme il l'avait imaginé, mais l'entraîneur de la Lazio a décroché une victoire capitale qui a propulsé son équipe, à la peine en championnat (11e), en tête du groupe E avec 10 points.

Pour réveiller son attaque, Sarri avait choisi de complétement la modifier en laissant notamment sur le banc Immobile lui préférant Valentín Castellanos, aux côtés de Pedro et de Gustav Isaksen.

Si Castellanos a été très discret, Isaksen a été le joueur romain le plus en vue d'une première période que la Lazio a dominée. Mais elle ne s'est créée qu'une seule occasion nette, sur un centre de Matteo Guendouzi que Felipe Anderson a repris de la tête, manquant de peu le cadre écossais.

Après la pause, la Lazio a tremblé pendant un bon quart d'heure quand le Celtic est sorti de sa torpeur, notamment par Kyogo Furuhashi (48e).

Le tournant du match a eu lieu à la 61e minute quand Immobile est entré en jeu en remplacement de Castellanos.

L'impact de l'international italien de 33 ans, qui vit un début de saison compliqué avec seulement cinq buts marqués jusqu'ici, n'a pas été immédiat, laissant le premier rôle à Isaksen, toujours très saignant mais manquant de réalisme (60 et 73e).

Il a fallu attendre les dix dernières minutes pour que le meilleur buteur de l'histoire de la Lazio libère le Stade olympique, en deux temps à la 82e puis à la 85e minute, à chaque fois sur un service d'Isaksen.

La Lazio est maintenant le premier supporter de l'Atletico Madrid (2e, 8 pts) qui affronte dans la soirée de mardi (21h00) Feyenoord (3e, 6 pts).

Un succès des Espagnols et le vice-champion d'Italie 2023 sera qualifié en 8e de finale. Si non, il lui faudra aller chercher son billet pour la phase à élimination directe sur le terrain de l'Atletico le 13 décembre.

Le Celtic a perdu lui tout espoir, même d'être reversé en Ligue Europa en terminant 3e, et reste coincé à la 4e et dernière place avec un point.