La cour a pris cette décision, lors de la troisième séance, pour permettre à la défense de mieux préparer le dossier des 19 adultes formant le premier groupe poursuivi en état d'arrestation.
Lors de cette séance, le Parquet général a demandé à la cour de rejeter la demande de liberté provisoire formulée par la défense des prévenus.
Les personnes poursuivies sont accusées notamment d'outrage aux fonctionnaires publics lors de l'exercice de leurs fonctions, de dégradation de biens publics et de dégâts causés à des biens d'autrui.
Les affrontements, éclatés entre des supporters du Raja juste après la victoire 2-1 de leur équipe, a entraîné le décès de deux personnes et la blessure de 54 autres.
Suite à ces débordements la Fédération royale marocaine de football a décidé de sanctionner le club du Raja de Casablanca à jouer cinq matchs à huis clos et à payer une amende de 100.000 dirhams. Le club devra également compenser tous les dommages infligés au Complexe sportif Mohammed V.
A cette sanction s'ajoutent l'interdiction de toutes les activités des groupes ultras qui travaillent hors du cadre réglementaire et la fermeture du complexe sportif Mohammed V à partir du 28 mars 2016, décidée par la Wilaya de Casablanca.