Hakim Ziyech se dévoile dans «Vogue»

Le magazine Vogue Netherlands a diffusé de larges extraits de l’interview que lui a accordée Hakim Ziyech et dont la publication est prévue pour jeudi prochain.

Dans ce long entretien réalisé à Amsterdam, l’international marocain dit privilégier la discrétion: «J'aime mon intimité, mais tout cela a disparu. Chaque pas que je fais est surveillé. Mais dès que je ne suis plus sous les projecteurs, j'essaie juste de vivre ma propre vie».

Mais l’exploit des Lions de l’Atlas au Mondial 2022 l’a propulsé encore plus sur le devant de la scène. «Les projecteurs ont été les plus brillants l'année dernière lors de la Coupe du monde au Qatar, la plus haute scène de football au monde. Tous les regards étaient tournés vers Ziyech et ses coéquipiers de l'équipe nationale marocaine, la première équipe africaine à avoir jamais eu une chance de participer à une finale de Coupe du monde. Les médias ont parlé d'un conte de fées de la Coupe du monde».

Se réjouissant de l’engouement qu’ont suscité les performances des hommes de Walid Regragui, Ziyech déclare: «A chaque victoire des Lions de l'Atlas, la folie marocaine augmentait. Et pas seulement au Maroc et dans la diaspora marocaine, tout le monde semblait encourager la joyeuse équipe qui a surpris le monde et battu les favoris tour après tour».

Quant à l’élimination en demi-finale face à la France, le joueur évite de parler de tristesse mais évoque le mot déception.

«Nous avons montré comment traiter avec les parents»
Interrogé sur la présence des mères des footballeurs marocains en Coupe du monde, Hakim Ziyech avoue que ce sont les plus belles images du tournoi. «Nous avons montré comment traiter avec les parents. Je pense que ça a touché les gens. J'ai vu un coéquipier embrasser sa mère sur le front, ce sont les plus belles images de toute la Coupe du monde».

Quant à l’absence de sa mère, il confie: «Elle est déjà assez âgée, beaucoup de gens sont tombés malades là-bas. Je ne voulais pas lui faire ça. J'aimerais la garder avec moi encore un peu».

Vivant à Londres loin de sa mère qui se trouve à Amsterdam, Ziyech dit que celle-ci est fière de lui et qu’il l’appelle quotidiennement. De quoi parlent-ils? «Juste des conversations entre mère et fils», dit-il.

Connu pour apporter aide et soutien aux personnes dans le besoin, aussi bien au Maroc qu’aux Pays-Bas, Hakim Ziyech avoue ne pas aimer en parler. «Si j'aide, je veux le faire sous le radar. La valeur de l'aide s'évanouit pour moi quand elle sort», tranche-t-il.

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