Dans une longue interview accordée au média belge HUMO, Bilal El Khannouss s’est livré à cœur ouvert en évoquant ses débuts, ses projets, sa famille et les Lions de l’Atlas dont il est considéré comme un futur élément majeur. Morceaux choisis.
Son 1er but avec Genk contre Anderlecht
«C’était un beau moment. Angelo Preciado a passé le ballon, Joseph (Paintsil, ndlr) a tenté de frapper mais a raté, Ally (Samatta, ndlr) a également manqué. J’étais au bon endroit. Le ballon est venu à mes pieds et je l’ai poussé contre les filets.»
Le soutien de ses parents
«Le football est un jeu, amuse-toi! Ils m’ont toujours soutenu, mais en même temps ils m'ont fait ressentir: si tu veux arrêter demain, c’est bien aussi. Cela me rassure.»
Sa Coupe du monde 2022 avec les Lions de l’Atlas
«Ce que j’ai vécu au Qatar... Je n’ai pas de mots pour le décrire. Être en demi-finale d’une Coupe du Monde à 18 ans, qui peut dire ça? Et puis avec le Maroc, premier pays africain à aller aussi loin dans un championnat du monde! Alors vous écrivez l’histoire, n’est-ce pas? Vous êtes un héros dans votre pays. C’est étrange quand tu te retrouves soudainement dans le vestiaire avec tes idoles. Hakim Ziyech, par exemple, j’ai une bonne relation avec lui maintenant, il a un peu le même style de jeu que moi.»
La demi-finale Maroc-France
«On sent une intense unité dans l’équipe. Mais cela avait aussi à voir avec les vidéos que l’entraîneur nous a montrées de Marocains qui vivent dans des conditions plus difficiles que nous. Cela nous a tous acculé à nous dire: et maintenant nous allons nous battre jusqu’au bout. Notre capitaine Saïss est même entré sur le terrain avec une blessure aux ischio-jambiers. Sofyan Amrabat a été hospitalisé pour une blessure au dos jusqu’à la nuit, mais a tout de même joué un grand match. Je suis très conscient que je ne joue pas seulement pour moi. La fédération avait également invité toutes les familles des joueurs au Qatar. Nous mangions souvent ensemble. Cela vous donne aussi le sentiment que vous n’êtes pas seul.»
