En plus de l’équipe féminine d’Israël composée de deux athlètes et d’un coach, la huitième édition de cette compétition réservée à des binômes féminins verra également la participation d’une cinquantaine d’équipes représentants le Maroc, de nombreux pays européens, du monde arabe, d’Afrique, d’Asie et d’Amérique.
Le Maroc alignera des équipes de haut niveau, dont une venant de Paris (composée d'une cheffe d’entreprise et d'une ingénieure) alors que la France sera de son côté représentée par la marraine de cette édition, Flora Coquerel, ancienne miss France, par Justine Hutteau, auteure et entrepreneure, et Myriam Seurat, journaliste.
Le raid de la Sahraouiya compte une série d’épreuves sportives d’endurance longues d’un total de 100 kilomètres que les concurrentes doivent parcourir en six jours, soit environ une quinzaine de kilomètres par jour, répartie sur plusieurs disciplines (vélo, course, nage, voile…).
La fondatrice et organisatrice de ce raid, qui se tient depuis sa création sous le haut patronage du roi Mohammed VI, est la Marocaine Laila Ouachi, une ancienne journaliste qui s’est définitivement installée à Dakhla.
«A la Sahraouiya, il n’y a pas de perdantes, il y a des battantes», affirme Laila Ouachi, qui résume bien l’âme de cette compétition en affirmant que «la solidarité est d’abord un état d’esprit qui transcende les religions, les nationalités, les frontières. Et l’esprit de la Sahraouiya, c’est cela, un évènement sportif à 100% féminin qui s’appuie sur deux principes: être solidaire pendant l’évènement et être au service de la solidarité par le sport».