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Masters 1000 de Paris: Nadal s'effondre, Medvedev tombe de haut

Rafael Nadal à Cincinnati. © Copyright : DR
Vainqueur en 2020 et finaliste l'an dernier, Daniil Medvedev a chuté dès son entrée en lice au Masters 1000 de Paris où Rafael Nadal, qui retrouvait la compétition après deux mois, s'est effondré.
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Deux mois après sa défaite en 8es de finale de l'US Open, Nadal a semblé devoir donner une leçon à l'Américain Tommy Paul (31e) lors du premier set, mais s'est finalement incliné 3-6, 7-6 (7/4), 6-1 en perdant petit à petit son intensité, jusqu'à quasiment s'éteindre dans la dernière manche.

"J'ai eu ma chance dans le deuxième set alors que je menais d'un set et un break. Mais là, j'ai fait un très mauvais jeu. Je ne méritais pas la victoire en ayant aussi mal joué dans un moment clé comme celui-là", a analysé l'Espagnol.

Avec ce revers, dix jours avant le début des Masters de fin d'année à Turin (13-20 novembre) pour lesquels il est qualifié, Nadal (2e) permet ainsi à son compatriote Carlos Alcaraz de s'assurer à Paris la place de N.1 mondial en fin d'année, à condition d'y remporter le tournoi.

Plus tôt dans la journée, c'est Medvedev (3e) qui a été sorti par l'Australien Alex de Minaur (25e) 6-4, 2-6, 7-5.

"Il a très bien joué. Il a fait peu de fautes, il a souvent fait le bon choix... J'ai eu mes chances de remporter le match, mais je n'ai pas su les saisir et lui a su maintenir suffisamment de pression sur moi à la fin pour s'imposer", a analysé le Russe.

Medvedev a en effet sauvé deux balles de match mais n'a pu empêcher de Minaur de rejoindre, en 8es de finale, l'Américain Frances Tiafoe (21e), demi-finaliste du dernier US Open, qui s'est débarrassé du Britannique Jack Draper (45e) 6-3, 7-5.

Une autre surprise a failli venir du petit court annexe N.1, où Félix Auger-Aliassime aurait pu mordre la poussière.

- Auger-Aliassime a eu chaud -
Arrivé sur une impressionnante série de trois titres en trois semaines (Florence, Anvers, Bâle), le Canadien a bien failli ne pas décrocher sa 14e victoire d'affilée, tant le Suédois Mikael Ymer (74e et issu des qualifications) lui a tenu tête.

Pour finir, Auger-Aliassime s'est imposé 6-7 (6/8), 6-4, 7-6 (8/6) en 3h30 après avoir été mené 4-1 dans le deuxième set avec des balles de break à effacer.

"J'ai trouvé un second souffle après avoir sauvé ces balles de break à 4-1. J'ai joué de mieux en mieux, je me déplaçais de mieux en mieux, je servais beaucoup mieux", a estimé le joueur de 22 ans.

Quelques heures plus tard, FAA décrochait également son billet pour les Masters de Turin en profitant de la défaite de l'un de ses rivaux, Taylor Fritz (11e), face au Français Gilles Simon qui sera son prochain adversaire.

Ce dernier joue à 37 ans, le dernier tournoi de sa carrière et ne cesse de repousser sa retraite. Après avoir battu Andy Murray en 2h50 au premier tour, il a mis 3h06 pour venir à bout de Fritz 7-5, 5-7, 6-4.

"J'ai juste l'impression que j'arrive à jouer chaque match comme s'il n'y avait pas de lendemain, parce que c'est le dernier (...) Mais je suis prêt à mourir sur le terrain", a lancé le Français, ex-N.6 mondial qui joue son ultime tournoi en tant que 188e.

Le Russe Andrey Rublev, qui s'était hissé la veille pour les 8es de finale à Bercy, complète le tableau des Masters où il rejoint donc, outre Auger-Aliassime, Alcaraz, Nadal, Ruud, Medvedev, Tsitsipas, et Djokovic.

- Alcaraz efficace -
Stefanos Tsitsipas et Carlos Alcaraz ont, eux, parfaitement réussi leur entrée dans le tournoi.

Le Grec (5e) n'a mis que 1h20 pour écarter le Britannique Daniel Evans (27e) 6-3, 6-4.

A 24 ans, il n'a jamais dépassé les quarts à Bercy (2019), un stade qu'il tentera de rejoindre en affrontant jeudi le Français Corentin Moutet (64e) qui a fini par éliminer le Britannique Cameron Norrie (13e) 6-3, 5-7, 7-6 (7/3) à 3h03 du matin jeudi après 2h52 de match.

Quant à Alcaraz, il lui a fallu moins d'une heure et quart pour renvoyer au vestiaire le Japonais Yoshihito Nishioka (38e) 6-4, 6-4.

Le plus jeune N.1 mondial de l'histoire, monté sur le trône à 19 ans après son titre à l'US Open en septembre, a asséné à son adversaire trente coups gagnants, dont neuf aces.

"Je pense que j'ai vraiment bien joué", a-t-il sobrement analysé.

Par Le360 (avec AFP)
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