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Tennis: Alcaraz-Djokovic, vivement l'affrontement direct

Carlos Alcaraz © Copyright : DR
Carlos Alcaraz s'est imposé comme le premier joueur depuis Nadal et Federer à disputer férocement la place de N.1 mondial à Novak Djokovic. Mais, comme de nouveau à Miami où le Serbe est absent, le duel s'est principalement joué à distance jusque-là avant des confrontations directes espérées cette saison.
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"Pour être le meilleur, il faut battre les meilleurs", a insisté Alcaraz après avoir remporté dimanche le Masters 1000 d'Indian Wells, une victoire qui lui a permis de remonter au sommet de la hiérarchie mondiale... dont il redescendra au profit de Djokovic s'il ne conserve pas son titre à Miami dans les dix jours qui viennent.

En Californie comme en Floride, le prodige espagnol, qui fêtera ses 20 ans en mai, profite de l'absence du Serbe qui aura, lui, 36 en mai et qui est toujours interdit de territoire américain pour son refus du vaccin anticovid.

Carlitos et Djoko ne se sont affrontés qu'une seule fois... pour une victoire du premier en demi-finales du Masters 1000 de Madrid il y a près d'un an.

Depuis, ils ne se sont non seulement plus croisés, mais entre les blessures d'Alcaraz et les interdictions d'entrée de territoire pour Djokovic, ne se sont retrouvés que deux fois dans le même tournoi depuis Wimbledon, où ils auraient pu s'affronter en quarts si Jannik Sinner n'avait pas éliminé Alcaraz en huitièmes.

Durant ces mois, le Murcien s'est affirmé comme le meilleur du reste du monde, allant jusqu'à se hisser au sommet de la hiérarchie de l'ATP en remportant en septembre l'US Open, son premier titre en Grand Chelem.

Chassé-croisé 
Puis Djokovic a profité de son absence pour remettre la main sur le circuit en enchaînant les titres dont un 22e Majeur, en Australie en janvier, pour remonter à son tour sur le trône.

De nouveau Djoko n'a pu que constater de loin le retour au premier plan d'Alcaraz ce printemps aux Etats-Unis.

A l'écart de ses principaux adversaires qui jouaient au Moyen-Orient, l'Espagnol a préparé son retour dans un certain anonymat en Amérique du Sud, avant de retrouver l'élite au Masters 1000 d'Indian Wells.

Le monde entier se demandait où il en était. Six joueurs ont payé pour voir, balayés par la jeune terreur.

"Je crois que mon tennis ne s'est pas tellement amélioré depuis l'année dernière. Là où j'ai fait des progrès, c'est dans ma capacité à gérer la pression, à jouer de façon détendue. J'ai un très bon niveau parce que j'ai l'impression de ne pas ressentir de pression, je m'amuse", a relevé Alcaraz après avoir remporté Indian Wells et juste avant d'aller défendre son titre à Miami.

Si son séjour californien l'a rassuré, il a dû proportionnellement semer le doute et l'inquiétude chez ses adversaires.

Parmi lesquels Daniil Medvedev, dont Alcaraz a sèchement stoppé la série de 19 victoires en 70 minutes en finale. Et Felix Auger-Aliassime qui a reconnu sa totale impuissance en quarts alors qu'il l'avait battu fin octobre en demies à Bâle.

FAA étouffé 
"Il aurait fallu que je sois exceptionnel pour gagner (...) Il a joué en N.1 mondial. Je n'ai jamais joué quelqu'un qui jouait aussi agressif, aussi vite avec autant de réussite. Il n'y avait aucun moment de répit. Je me sentais toujours dans le rouge, dans la tête et le physique", a reconnu le Canadien qui voit clairement en Alcaraz l'héritier du Big 3.

"Il a déjà élevé le niveau d'exigence de tous les autres joueurs, le niveau général", a-t-il souligné.

Exactement ce qu'ont apporté en leur temps Nadal et Djokovic qui, pendant qu'Alcaraz impose sa loi aux Etats-Unis, peaufinent leur préparation à la saison sur terre battue.

Ils devraient enfin se retrouver tous, à Monte-Carlo (9-16 avril).

Et quoi qu'il arrive, ce jeu pour le trône entre Djokovic et Alcaraz va se poursuivre durant des semaines puisque les deux doivent défendre un nombre équivalent de points durant la saison sur terre battue: ils ont perdu en quarts à Roland-Garros l'an dernier et ont remporté chacun un Masters 1000 (Madrid pour Alcaraz, Rome pour Djokovic).

Alors, plus que jamais, les affrontements directs sont attendus, et plus que jamais les tournois du Grand Chelem se présentent comme des arbitres dans la course à la suprématie.

A ce petit jeu, et même s'il se dirige de plus en plus sûrement vers la retraite, Nadal fera tout pour tenter de conquérir une quinzième fois Roland-Garros en mai. Et reprendre seul le record de titres majeurs (23).

Par Le360 (avec AFP)
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