Sa paire formée avec la Canadienne Leylah Fernandez (30e joueuse mondiale) s’est imposée 7-6 (7-4), 6-3 face au duo composé de l’Australienne Ellen Perez et de l’Ukrainienne Lyudmyla Kichenok.
L’adversaire n’avait rien d’anecdotique car l’équipe Perez-Kichenok était tête de série N.6 du tableau de double.
Classée au quinzième rang mondial en double, Kichenok n’était rien de moins que titulaire du titre à New York, associée avec la Lettone Jelena Ostapenko en 2024.
Même si Venus Williams fait figure d’exception sur le circuit, elle reste cependant encore loin des records de Martina Navratilova.
L’Américano-Tchèque s’était ainsi hissée jusqu’en quart de finale à l’US Open à 49 ans, en 2006, pour sa dernière sortie en double.
Navratilova avait même remporté, quelques jours plus tôt, le tournoi WTA de Montréal, toujours en double.
Jeudi, Williams a rendu hommage à sa nouvelle comparse, elle qui a remporté 14 titres du Grand Chelem avec sa soeur Serena.
« C’est la meilleure partenaire avec qui j’ai joué à part Serena », at-elle déclaré après son match.
«On est presque pareilles », a-t-elle poursuivi. «On joue de la même façon. Je suis juste un peu plus grande », t-elle glissé en souriant (1,85 m contre 1,68 m pour Fernandez).
Récemment lauréate du WTA 500 de Washington en simple, Fernandez a admis que l’idée de jouer avec Venus Williams était « enthousiasmante », mais aussi «terrifiante».
Mais « une fois qu’on a commencé à jouer », a dit la Canadienne de 22 ans, « tout s’est mis en place ».
Après une parenthèse de 16 mois, Williams est revenu sur le circuit en juillet à Washington, où elle a même franchi une tournée en éliminant sa compatriote Peyton Stearns, 35e joueuse mondiale.
Lundi, elle a donné du fil à retour à la Tchèque Karolina Muchova, à laquelle elle a pris un set (6-3, 2-6, 6-1), avant de s’incliner.
