La Tunisienne de 28 ans atteint ce stade d'un Grand Chelem pour la deuxième fois d'affilée, après Wimbledon début juillet. Elle s'était alors inclinée face à la Kazakhe Elena Rybakina.
Première Africaine de l'ère open en finale à Flushing Meadows, elle tentera de faire mieux samedi contre la Polonaise N.1 mondiale Iga Swiatek.
"C'est une sensation extraordinaire. Après Wimbledon, il y avait beaucoup de pression sur moi et je suis vraiment soulagée d'avoir confirmé mes résultats. La saison sur dur avait un peu mal commencé, mais je suis très heureuse d'être en finale ici", a réagi la Tunisienne qui avait été sortie au premier tour à Toronto et au 2e à Cincinnati.
Jabeur effectue la meilleure saison de sa carrière, après s'être adjugée deux des trois titres de son palmarès en avril à Madrid, puis en juin à Berlin, le premier datant de l'an passé à Birmingham.
Et elle n'a pas manqué son rendez-vous new-yorkais, contrairement à Garcia, apparue extrêmement tendue dès qu'elle a pénétré sur le court Arthur Ashe, où un moment de silence a été observé en hommage à la reine Elizabeth II.
La Française n'a été que l'ombre de la flamboyante et irrésistible joueuse, entrevue depuis trois semaines et sa victoire au WTA 1000 de Cincinnati en sortant des qualifications.
Excellente en retour, Jabeur a été diabolique de réalisme, convertissant les quatre balles de break qu'elle s'est procurées. Et elle a aussi été très solide au service, ne laissant qu'une opportunité à Garcia de le lui ravir, sans succès.
"Mentalement, j'étais prête", a commenté Jabeur. Elle devra l'être encore plus samedi face à Swiatek, si elle veut cette fois faire mieux qu'à Wimbledon.
"Là-bas, j'avais l'impression de vivre un rêve. Ici ça me semble plus réel, c'est probablement la force de l'habitude", a-t-elle souri en conférence de presse, estimant "être mieux armée pour aller au bout".