Filinfo

Tennis

Vidéo. Le Maroc, l'académie Djokovic, le match contre Roddick... Younes El Aynaoui à cœur ouvert

© Copyright : DR
Younes El Aynaoui, la légende du tennis marocain, a livré une longue interview au magazine allemand Tennismagazin, dans laquelle il a évoqué de nombreux sujets, dont son travail actuel à l'académie de Novak Djokovic, son parcours, ses souvenirs et surtout le fameux match contre Andy Roddick. Extraits.
A
A

Le 12 septembre dernier, Younes El Aynaoui a célébré ses 50 ans. Après avoir travaillé en France et au Qatar, il est aujourd'hui impliqué en tant que formateur dans l'académie de Novak Djokovic à Belgrade, où il est installé.

L'ancien numéro 1 mondial a ouvert son cœur au magazine allemand spécialisé dans le sport de la petite balle jaune, Tennismagazin. Il a d'abord commencé par parler de sa relation avec son patron, Nole. 

“Novak est incroyable. Il décide de tout pour l'académie. Il joue un tournoi du Grand Chelem, est numéro un mondial, aide les autres joueurs et s'occupe également de la gestion de l'académie. Je n'aurais pas pu faire ça. Même peu avant un match, il vérifie si tout va bien à l'académie”, a-t-il indiqué. 

Interrogé sur le fameux match contre Andy Roddick en 2003 lors de l'Open d'Australie, El Aynaoui a précisé “qu'il s'agit toujours du sujet numéro un avec les gens qu'il rencontre”. 

“Bien que je soit dans le circuit depuis 15 ans, ce n'est qu'à ce match que certaines personnes m'ont remarqué. J'aime y repenser, même quand j'ai perdu. C'était un quart de finale, et la qualité était extrêmement élevée. L'alchimie entre Andy et moi était bonne”, a-t-il ajouté. 

En effet, Younes El Aynaoui ne se voit pas comme un héros national. C'est en tout cas ce qu'il a déclaré lors de cette interview: “Je ne me vois pas comme ça. Les Marocains ont pris conscience du tennis à travers Arazi, Alami et moi. Aujourd'hui, nous voyons beaucoup de jeunes qui ont été amenés au tennis par leurs parents à travers nos succès. C'est agréable à voir”. 

En évoquant la situation du tennis au niveau du continent africain, l'ancien tennisman marocain s'est montré triste. “Nous n'avons qu'un seul tournoi ATP ou WTA en Afrique, à Marrakech. Je regarde jalousement les développements en Asie. Le seul continent où le tennis ne prend pas de vitesse est l'Afrique. C'est aussi une question de possibilités”, conclut-il. 

Par Rajaa Laâssouli
A
A

Tags /


à lire aussi /


Commenter cet article
Oups ! il semble que votre name soit incorrect
Oups ! il semble que votre e-mail soit incorrect
Oups ! il semble que votre commentaire est vide

Oups ! Erreur de valider votre commentaire

Votre commentaire est en attente de modération


Chargement...

Chargement...

Info

Retrouvez-nous