La chronique de Larbi Bargach

La publication du rapport d’évaluation de la candidature tripartite Maroc-Espagne-Portugal, qui a attribué une très bonne note au dossier, a déclenché une pluie d’élucubrations venues de l’Est.

Cette frénésie de compétitions et la multiplication des matchs qui l’accompagne ont provoqué un déluge de blessures.

Le rugby marocain, que l’on croyait définitivement enterré, revient en force sur le devant de la scène. Deux événements ont été à l’origine de cette soudaine mise en lumière : l’organisation par le Maroc du tournoi de repêchage B de la Coupe d’Afrique de Rugby 2024 et la candidature malheureuse du franco-marocain Abdelatif Benazzi à la présidence de World Rugby, la Fédération internationale de ce sport.

Les régimes autocratiques ne supportent pas les défaites. Lorsqu’elles arrivent, ils cherchent des boucs émissaires, des adversaires fictifs et n’hésitent pas à rédiger les scénarios les plus cocasses.

Les belles prestations de l’équipe nationale, depuis début octobre, sont rassurantes et prometteuses. Elles vont inciter, on l’espère, Ziyech à se remettre en question pour faire partie à nouveau de cette belle aventure qui nous conduira vers la CAN 2025 et le Mondial 2026.

L’image des stades vides est préjudiciable et impacte la qualité du spectacle. Il est impératif d’agir pour changer cette situation.

Une hirondelle ne fait pas le printemps, mais au Wydad comme au Raja, cela pourrait être différent.

Célébrer Souhail n’est pas anodin, c’est rendre hommage au fair-play, à l’intelligence de jeu, à la capacité d’anticipation et au jeu collectif.

Vinícius est un grand joueur qui marquera l’histoire du football. Il est à nouveau candidat pour le prochain Ballon d’Or, tandis que Rodri, sauf miracle, est déjà hors-jeu.