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Un architecte pour reconstruire la maison Raja?

Rachid Andaloussi, président du Raja de Casablanca. © Copyright : DR
Encouragé par les anciens présidents, Rachid Andaloussi aurait décidé de vivre dangereusement en acceptant de reprendre la tête du Raja.
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Comme tout le monde le sait, aucun candidat ne s’est présenté pour remplacer Jawad Ziyat à la tête du Raja de Casablanca. Un poste qui, d’après certains adhérents, n’est à prendre sous aucun prétexte, surtout en ce moment. Et on peut leur en trouver, des motifs. Par exemple: pourquoi diriger un club en crise, lui réserver tout son temps, le replacer en tête de la hiérarchie des équipes de la Botola, mais dès l’ouverture du mercato, être la cible d’insultes en tous genres et surtout prendre le risque de rentrer chez soi avec un œil en moins? Bon, on exagère, mais vous avez dit motifs, pas arguments! 

Cependant, selon des sources au sein du club casablancais, un homme, encouragé par les anciens présidents, aurait décidé de faire fi de ces craintes et de vivre dangereusement en acceptant de reprendre le flambeau. Il s’agirait de Rachid Andaloussi, un des plus grands architectes du pays. 

S’il accepte cette mission, il devra partir à l’assaut des terrains hostiles que sont le complexe l’Oasis, le parlement du Raja et ses adhérents, jamais satisfaits, mais surtout de certaines pages Facebook, sponsorisées par une tierce personne, et spécialement créées pour critiquer les présidents quels qu’ils soient. 

Non mais, sérieux, il va falloir qu’elles arrêtent, parce que leurs attaques perpétuelles, ça commence à ressembler à la programmation nocturne de la RTM d’antan, c’est-à-dire des rediffusions de films majeurs, c’est-à-dire âgés d’au moins 18 ans. Et vous y arrivez, vous, à revoir le même film une fois par semaine pendant des années? 

Pourtant, c’est ce que chaque président du Raja continue à endurer. Le scénario ne change jamais: les gars rechargent 5 dirhams de connexion, écrivent beaucoup et n’importe quoi, tapent sur X et Y, induisent en erreur quelques fans, généralement les mineurs d’entre eux, et finissent par avoir la peau de leur cible. Voilà, c’est tout. Et en guise de générique de fin, ils nous ressortent la même formule: nous défendons les intérêts de notre club. Pff… Ils n’en ont pas marre, eux, de toujours foutre le bordel? Il ne leur arrive pas d’avoir juste envie de soutenir leur équipe préférée, comme de vrais supporters?


Mais pour Andaloussi, ces terrains ne seront pas si hostiles qu’ils en ont l’air, puisqu’il est vice-président du comité directeur actuel. Il saura donc où il mettra les pieds et les décisions à prendre pour retaper une maison proche de la ruine. Et les chantiers, lui, il les maîtrise mieux que quiconque.

Par Adil Azeroual
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