Hachim Mastour veut enfin écrire sa propre histoire

L’international marocain s’est engagé avec la Virtus Verona, en Serie C, et a affirmé, en conférence de presse, vouloir tourner la page.

Le 11/07/2025 à 16h36

C’était en 2012. Un adolescent de 14 ans affolait YouTube avec des gestes techniques venus d’ailleurs, sous les couleurs du Milan AC. Hachim Mastour, jeune prodige italo-marocain, était alors annoncé comme le futur grand nom du football mondial.

Treize ans plus tard, le voilà à la Virtus Verona, en Serie C italienne, avec une volonté simple: retrouver du plaisir et (re)commencer à écrire son histoire.

«Chaque jour, on écrit de nouvelles pages de notre histoire, et je suis ici pour le faire avec le sourire et l’énergie que ce club me donne», a confié le joueur de 27 ans, lors de sa présentation officielle le 9 juillet au stade Gavagnin-Nocini.

Avec une carrière minée par les blessures, les instabilités et les promesses non tenues, Hachim refuse aujourd’hui de s’attarder sur le passé: «Il nous influence, mais ce qui compte, c’est ce que je suis aujourd’hui».

À ses côtés, le directeur général de son nouveau club, Diego Campedelli, a précisé que le Marocain est «une promesse éternelle. Dans cette grande famille qu’est la Virtus, il pourra s’exprimer pleinement. Il a le temps, de son côté».

De son côté, le principal concerné affiche une humilité nouvelle: «Je suis à la disposition totale du coach, le joueur doit être au service du collectif. Dès les premiers jours, on ressent des valeurs humaines qu’on ne retrouve pas partout. Il faut les exploiter».

Et Hachim Mastour ne veut plus se fixer d’étiquette: «Peu importe la division, le terrain est vert, il y a un ballon et deux cages. Je me concentre sur ce que je suis».

Très touché par les questions de santé mentale, il revient aussi sur les périodes sombres de sa vie: «C’est un sujet délicat. Beaucoup de jeunes passent par là. Mon conseil? S’entourer de personnes bienveillantes, parfois fermes, mais qui comprennent. L’entourage est capital».

Plus serein, plus mature, et peut-être enfin prêt à assumer ce statut de «promesse éternelle», le Marocain pourrait bien transformer ses regrets en renaissance à la Virtus Verona.

Par Magda Soltani
Le 11/07/2025 à 16h36