De retour au Maroc, les Lions de l’Atlas, dirigés par leur président, le streamer Ilyas El Malki, ont été chaleureusement accueillis à l’aéroport Rabat-Salé par des représentants de la FRMF et les médias.
Un accueil qui reflète la reconnaissance des supporters et des instances sportives, après la performance de l’équipe lors de cette première participation à la la Kings League World Cup. Une compétition qui gagne de plus en plus en popularité.
Le parcours des hommes de Mjid El Khal a débuté, le 2 janvier, par une défaite lors du match d’ouverture contre la Colombie (4-1). Cependant, ils se sont rapidement ressaisis lors du match de repêchage contre l’Ukraine, qu’ils ont largement remporté sur le score de 9-2. Nadir Louah s’est illustré en inscrivant trois buts (01′, 20′, 20+1′), tandis que Zakaria Hadraf et Saoud ont chacun marqué un but. Mehdi Amri et Louah ont ajouté des buts comptant double grâce à la règle du Goal x2.
Fier de représenter le Maroc
Le capitaine M’barek Boussoufa s’est dit satisfait du parcours des Lions de l’Atlas, malgré l’échec en demi-finale. «Tout a commencé avec la rigolade, et on s’est retrouvés en demi-finale», a-t-il déclaré avec le sourire, avant d’ajouter que: «Lorsqu’il s’agit de défendre les couleurs de notre pays, nous sommes toujours prêts à donner le meilleur de nous-mêmes».
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En huitièmes de finale, la sélection marocaine a affronté le Japon et s’est imposée 4-2, grâce à une grande performance d’Issam Erraki, ainsi qu’au duo phare de la compétition, Nadir Louah et Fuad El Amrani, auteurs de deux buts chacun.
Mehdi Amri, freestyler marocain et triple champion du monde des Pannahouse Invitationals (2020, 2021, 2022), a également participé à la compétition. «Représenter le Maroc dans une compétition de ce niveau était une nouvelle expérience, surtout avec le format 7vs7 », a-t-il expliqué, tout en remerciant la FRMF et le Roi Mohammed VI pour leur soutien au sport national.
Une édition au Maroc?
Ilyas El Malki a souligné que cette performance était le fruit d’un travail collectif et du soutien des supporters marocains. «Chaque victoire était célébrée comme il se doit, et après chaque match, Faouzi Lekjaa était là pour encourager les joueurs », a-t-il affirmé.
«Avec 55 % de chances, la prochaine édition de la Kings League pourrait être organisée au Maroc, plus précisément à Marrakech»
— Ilyas El Malki
Pour Nadir Louah, deuxième meilleur buteur de la compétition avec 7 réalisations, a exprimé son souhait de voir le Maroc remporter la prochaine édition de la Kings League. Une ambition partagée par tous les membres de la délégation, déterminés à porter encore plus haut les couleurs nationales.
Le quart de finale contre les États-Unis a été un véritable tournant. Dans une confrontation tendue, les Marocains étaient menés dès la première mi-temps. Cependant, grâce aux performances de Nadir Louah et Fuad El Amrani, le score était de 7-7 à la fin du temps réglementaire, Louah ayant marqué un but crucial sous la règle du Goal x2. Le Maroc a finalement remporté la séance de tirs au but, une première dans l’histoire de cette compétition.
Issam Erraki, ancien joueur de l’AS FAR et du Raja de Casablanca, a salué la participation de l’équipe. «Nous avons commencé à comprendre les subtilités de cette discipline, jusqu’à notre défaite lors du premier match contre la Colombie», a-t-il confié.
La star inattendue de cette équipe était Said El Aouini, alias ‘Lawla Dorof’, connu pour ses vidéos humoristiques au Maroc. Jouer aux côtés de stars marocaines et internationales a été pour lui une expérience unique. «Ilyas El Malki a un grand cœur. Rien que le fait de m’avoir convoqué et de m’avoir donné l’opportunité de jouer avec ces joueurs, c’est beaucoup pour moi», a-t-il déclaré.
Face aux rumeurs selon lesquelles il profiterait de cette compétition pour ne pas revenir au Maroc, El Aouini a répliqué fermement : «Je représente le Maroc, pas ma personne. J’ai des responsabilités qui ne me permettent pas de fuir. Si j’avais voulu quitter le Maroc, j’aurais eu de nombreuses occasions de le faire, mais je ne l’ai jamais fait».