L’affaire Barçagate refait surface après la publication de nouvelles révélations par le quotidien catalan Sport. Des révélations qui nuisent en premier lieu au président du club, Josep Bartomeu, accusé, ni plus ni moins, de corruption, nous apprend RMC Sport dans un article paru sur son site internet ce dimanche 12 avril.
Pour rappel, l’affaire du Barçagate a éclaté en février dernier, lorsque la radio Cadena Ser a révélé que la direction du club catalan a fait appel à une boîte de communication uruguayenne, «I3 ventures», pour redorer l’image de Josep Bartomeu. Ce dernier s’apprêtait à se représenter à sa propre succession à la tête du club en 2021.
Seulement, de faux comptes auraient été créés par cette société pour nuire à l’image de supposés opposants à l’actuel président du club, dont Lionel Messi, Gerard Piqué ou encore l’ancien milieu de terrain du club, Xavi. Si le Barça reconnaît avoir fait appel à cette société, le club nie y avoir eu recours pour nuire aux éventuels opposants au président.
Là où le bât blesse, c’est que le coût de l’opération a été facturé à 1 million d’euros. Un coût jugé démesuré, notamment par Emili Rousaud, vice-président démissionnaire du club. "Si nous avons payé un million d'euros, cela signifie que quelqu'un a pioché dans la caisse", dira ce dernier à ce sujet. C’est pour faire la lumière sur ce dosser qu’un audit est mené, dont les premiers résultats ont été révélés par le quotidien Sport.
Ce que révèle l’audit, c’est qu’une telle opération n’aurait pas dû dépasser les 150.000 euros. Les auditeurs se demandent aussi pourquoi le Barça a fait appel à une société uruguayenne, pays où règne l’opacité bancaire. Enfin, révèle Sport, comme le Barça n’a pas le droit de verser plus de 200.000 euros en une seule fois dans ce genre de transactions, le club se serait arrangé pour verser en cinq fois la somme de 198.000 euros.