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Belgique: Kandouss, El Azzouzi et El Khannouss, trois Lions pour un titre

De gauche à droite: Oussama El Azzouzi (Union Saint-Gilloise), Bilal El Khannouss (KRC Genk) et Ismaël Kandouss (Union Saint-Gilloise). © Copyright : DR
Trois internationaux marocains s'apprêtent à vivre un dimanche irrespirable: le duo Ismaël Kandouss-Oussama El Azzouzi (Union Saint-Gilloise) et Bilal El Khannouss (KRC Genk) se disputent le titre de champion de Belgique.
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Trois clubs pour un titre: l'Antwerp, l'Union Saint-Gilloise et le RC, une seule de ces trois équipes sera sacrée championne de Belgique à l'issue de la dernière journée de play-offs haletants.

Au classement, le club anversois occupe la tête avec 46 points devant l'Union d’Ismaël Kandouss et d’Oussama El Azzouzi, nantie du même capital mais devancée car moins bien classé après la phase régulière) et le RC Genk de Bilal El Khannouss qui compte 45 points.

L'Antwerp est maître de son destin, mais le plus vieux club du plat pays se déplace dimanche à 17h30 à... Genk qui devra l'emporter pour être champion. Dans le même temps, l'Union recevra le Club Bruges, champion en titre démobilisé (4e, 33 pts).

Mathématiquement, l'avantage est donc aux hommes de Mark van Bommel. Mais le montagne semble moins haute à franchir pour les Bruxellois de Saint-Gilles (l'une des dix-neuf communes de la capitale belge).

«Dans cette lutte, l'Antwerp a 50% de chance d'être titré alors que Genk et nous, c'est 25%», estime Karel Geraerts, le jeune entraîneur de l'Union.

Une façon de mettre la pression sur les Anversois qui n'ont plus connu les joies du titre depuis 66 ans et qui ont loupé l'occasion d'être sacrés à domicile le week-end dernier en étant accrochés in extremis par l'Union (1-1).

Le rêve éveillé de l'Union

«Le statut de favori n'a aucune importance», rétorque Van Bommel, coach des Rouge et Blanc depuis le début de la saison après avoir dirigé le PSV Eindhoven et Wolfsburg.

«J'ai l'impression que tout le monde est contre l'Antwerp et j'aime ça. Cela rend la chose encore plus belle», ajoute-t-il.

Les observateurs louent effectivement davantage le jeu vertical de l'Union ou le pressing haut de Genk, en constatant le style plus attentiste (ou réaliste) des hommes de l'ex-international Oranje.

L'équipe bâtie à coups de millions d'euros par l'homme d'affaires anversois Paul Gheysens ne jouit pas du même capital sympathie que l'Union.

L'autre club bruxellois -avec Anderlecht, en grandes difficultés financières et sportives ces derniers mois- vit un rêve éveillé depuis deux ans et son retour parmi l'élite du football belge.

Il y a douze mois, l'Union avait été coiffée sur le fil par le Club Bruges et espère que l'histoire ne repassera pas les plats.

La lutte à distance entre l'Antwerp et l'Union pourrait profiter au troisième larron. Mais si le RC Genk semblait bien parti à mi-saison pour coiffer confortablement les lauriers, le club limbourgeois s'est effondré en deuxième partie de saison après le départ du buteur nigérian Paul Onuachu pour Southampton.

Le suspense reste toutefois entier pour désigner le successeur de Bruges sur le trône de Belgique. Un champion qui, pour la première fois depuis 2012, ne sera pas automatiquement qualifié pour la phase des poules de la Ligue des champions.

Par Le360 (avec AFP)
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