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Botola: la majorité des clubs financièrement dans le rouge

La transparence des compétitions sportives est désormais encadrée par une loi au Maroc. © Copyright : DR
Kiosque360. Malgré les injonctions de la Commission de contrôle de gestion financière, la majorité des clubs n’a pas été capable de montrer une bonne santé financière pour une multitude de raisons. Les détails.
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Plusieurs clubs de la Botola D1 et D2 ont échoué au crash-test financier imposé par la Fédération royale marocaine de football (FRMF) pour obtenir l’autorisation de participer au championnat national, rapporte le quotidien Assabah du vendredi 24 septembre.

Dans les détails, Assabah rapporte que la majorité desdits clubs a fourni à la fédération des contrats de sponsoring et de partenariat avec la ville ou la région, sauf que ces documents ne contiennent aucune indication des dates et des montants qui seront encaissés.

Mieux, certains clubs ont produit des copies de contrats qui stipulent qu’ils recevront l’argent d’un autre club en guise de paiement d’un transfert. Or, la majorité des clubs est dans l’impossibilité d’honnorer ses dettes, ce qui conduit à des litiges qui sont encore en cours d’instruction par la FRMF.

On rappelle que la Commission de contrôle de gestion financière des clubs a exigé qu’ils produisent des pièces qui détaillent leur situation financière réelle. L'objectif de cette procédure draconienne étant de savoir si ces clubs ont la capacité de payer les transferts des joueurs et d’asssurer leurs salaires. Lesdits clubs doivent également avancer les preuves qu’ils ont apuré leurs dettes et réglé leurs litiges.

Selon Assabah, l’examen des finances des clubs a démontré l’existence d’un grand déséquilibre entre les dépenses et les recettes. Une situation due à la mauvaise gestion et le retard enregistré dans la transformation des clubs en sociétés. 

La rareté des ressources due aux incidences de la pandémie du Covid a empiré la situation des clubs qui se débattent dans la crise avec la disparition des recettes de la billeterie, la faiblesse des budgets publicitaires et l’insuffisance des droits TV.

Devant ce constat, la Commission de contrôle de gestion financière des clubs n’a pas été en mesure de prononcer des sanctions et s’est contentée d’emettre des remarques et des recommandations pour accompagner les clubs dans cette situation difficile.

Aujourd’hui la majorité des clubs est dans la tourmente, et certains risquent simplement de déposer le bilan et disparaître comme le Chabab Rif d'Al Hoceima, alors que d’autres ont été visés par la FIFA comme c’est le cas du Raja ou le Kawkab de Marrakech.

 

Par Ismail El Fassi
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