À la rencontre de Jindo Morishita, premier joueur japonais de l’histoire de la Botola

A la rencontre de Jindo Morishita, premier joueur japonais de l’histoire de la Botola

Découvrez Jindo Morishita, attaquant du Stade Marocain et premier joueur japonais de l’histoire de la Botola. Le joueur livre de nombreuses anecdotes au 360 et évoque son adaptation au Maroc.

Le 06/12/2024 à 14h24

Il est 18 heures, Jindo Morishita arrive au centre d’entraînement du Stade Marocain, club de Botola D2 qu’il a rejoint l’été dernier. Vives accolades, sourires…tout le monde semble familier avec le joueur de 29 ans.

«Salam, Labas?», «Choukran», l’attaquant lance quelques mots en arabe, qui illuminent le visage de ses interlocuteurs. Comme il l’explique au 360, voilà deux mois qu’il s’est mis aux leçons d’arabe dialectal marocain et de français, pour communiquer idéalement avec son nouvel entourage.

«Mais au-delà de la barrière linguistique, j’apprécie l’accueil et la manière dont mes coéquipiers m’ont reçu. Ils m’ont accepté dans l’équipe et sont très sympathiques. J’aime l’hospitalité ici. Rabat est une ville très agréable et organisée. Je prends du plaisir ici», affirme le joueur, heureux de s’installer au Maroc.

Il avait précédemment joué à Maestro United, en Zambie, puis successivement à Ebusua Dwarfs et Great Olympics, au Ghana. Une expérience aussi enrichissante que dépaysante pour le natif d’Okayama: «en Zambie et au Ghana, en Afrique subsaharienne, la vie est assez différente de celle de mon pays. La nourriture, l’environnement, les infrastructures… tout est très différent».

Entre deux jongles, son ballon n’étant jamais bien loin, le joueur explique son choix pour le Maroc, qu’il a rallié pour «son environnement footballistique, l’un des meilleurs en Afrique», lui qui ambitionne de connaître le haut niveau. Il évoque également «l’hospitalité, le respect des personnes âgées et des étrangers», des valeurs fortement présentes au Maroc, comme dans son pays, le Japon.

Épris de Tagine et de R’fissa, Jindo est aussi un businessman averti. «Je souhaiterais lancer un projet ici pour partager davantage ma culture japonaise avec les Marocains. Ça signifie que je dois rester ici, au moins, pour les cinq prochaines années», explique-t-il.

Tout sourire, il évoque ses bons rapports avec ses coéquipiers malgré «la barrière de la langue». Il n’hésite pas à utiliser des applications de traduction pour pouvoir échanger avec eux et le staff technique. Il est touché par la bienveillance qui l’entoure depuis son arrivée au Maroc, touché par la sympathie des locaux.

Jindo Morishita, tout premier joueur japonais à évoluer dans le championnat national, évoque d’autres anecdotes et raconte son adaptation au Maroc dans un entretien exclusif avec Le360.

Par Oumeïma Er-rafay
Le 06/12/2024 à 14h24