Visiblement les problèmes ne viennent jamais seuls. Alors que le Raja de Casablanca vit une mauvaise passe en raison des résultats peu reluisants des derniers matchs, les démons du passé resurgissent. Surtout cette affaire dans laquelle il a été condamné par la FIFA à payer 1,5 million de dirhams en faveur d’un club ghanéen, reliquat de l’achat du contrat d’un joueur du temps de la présidence de Mohamed Boudrika.
Le quotidien arabophone Al Massae du 27 février, qui fait le point sur cette affaire, rapporte que pour se dédouaner, l’ancien président du Raja, Mohamed Boudrika, vient de sortir une vidéo qui remonte à 2015, du temps où il était encore à la tête du club
La vidéo montre l’homme, s’adressant aux adhérents du club, leur expliquant qu’un compromis a été trouvé avec le joueur ghanéen Nathaniel Asamoah. Selon lui, le joueur allait recevoir 8 millions de dirhams. Dans cet enregistrement, Boudrika s’est également plaint du piètre niveau du joueur, qui est arrivé au Raja suite aux recommandations de l'ancien entraîneur des verts, le Néerlandais Ruud Krol.
L’ex-président du Raja ajoute aussi que le contrat avec le joueur a été rompu à l’amiable. Asamoah aurait reçu en échange la somme d’argent convenue. Pour Boudrika, c'est son successeur, Said Hasbane, qui n’a pas su défendre les intérêts du Raja, quand il a reçu la lettre de la FIFA le contraignant à s’acquitter de 1,5 million de dirhams en faveur du club ghanéen Medeama. Ce montant représente les indemnités de transfert du joueur revenant au club ghanéen.
Selon une source proche de Hasbane, contactée par Al Massae, il n’existe aucune preuve ou un document dans lequel Medeama renonce à ses droits de transfert. Le clan de Hasbane explique même que Boudrika avait conclu un accord avec le club ghanéen, selon lequel le joueur retournera jouer avec Medeama. Sauf que cela n’a jamais abouti, ce qui a poussé Medeama à saisir la FIFA.
La position de Hasbane est corroborée, selon Al Massae, par le fait qu'effectivement, la vidéo diffusée par Boudrika a omis de parler de ce point litigieux, à cause duquel le Raja à été condamné par l’instance de Gianni Infantino.
