Sur cet effectif de joueurs dont la moyenne d’âge est de 28,6 ans, entre 75 % et 85 % d’entre eux évoluent en dehors de l’Angola, notamment au Portugal, Italie (Serie A), Angleterre, Turquie, Grèce, Qatar et en Égypte, ce qui confirme la volonté du sélectionneur Patrice Beaumelle d’offrir aux «Palancas Negras» (Les Antilopes noires) leur meilleur parcours de l’histoire dans la compétition continentale.
L’absence de joueurs expérimentés comme Bastos, Gilberto et Andrade souligne la confiance de Beaumelle dans un groupe remanié et plus dynamique, le technicien français ayant privilégié un effectif équilibré mêlant internationaux confirmés et jeunes talents.

L’Angola, qui a terminé à la première place du Groupe F des éliminatoires de la CAN 2025, comptera principalement sur la puissance offensive de Gelson Dala, Zito Luvumbo, Mbala Nzola, Mabululu et Randy Nteka pour percer certaines des meilleures défenses du tournoi.
Au milieu de terrain, des joueurs influents comme Show, Fredy, Maestro et Beni Mukendi assureront l’équilibre entre stabilité et créativité.
La défense sera assurée par un groupe solide comprenant Clinton Mata, David Carmo, Núrio Fortuna, Gaspar et Buatu, des joueurs dont l’expérience sera essentielle surtout à l’entame de cette compétition.
Trois gardiens veilleront sur les cages, en l’occurrence Neblú, Hugo Marques et Dominique.
Les Palancas Negras, dont les meilleures performances sont des quarts de finale en 2008, 2010 et lors de la dernière édition en Côte d’Ivoire, devront croiser le fer avec l’Afrique du Sud (22 décembre à Marrakech), le Zimbabwe (26 décembre) et l’Égypte, sept fois championne d’Afrique, le 29 décembre.
D’aucuns estiment que l’Angola, qui incarne l’expérience de l’Afrique australe lusophone, fait figure d’outsider dans ce Groupe B, dit «groupe de la mort».
«J’aime bien cette idée (d’être outsider). Nous verrons bien ce qui se passera. Je préfère les actes aux paroles», avait déclaré Patrice Beaumelle, qui a succédé à Pedro Gonçalves en septembre dernier.
Avec une longue expérience en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire avec qui il a remporté la CAN 2015 en tant qu’assistant de Hervé Renard, le nouveau coach de l’Angola a constamment répété qu’il préférait l’action aux mots, exhortant ses protégés à faire parler le terrain plutôt que les discours.
Assurant qu’il veut «rebâtir une identité forte » au sein de son équipe, il a mis l’accent sur la solidarité, l’humilité et le travail collectif : « seul on va plus vite, ensemble on va plus loin », a-t-il souvent souligné.
Concernant les attentes, il a dit que l’objectif est clairement d’atteindre des résultats, mais aussi de construire une base solide pour le futur, en misant sur la résilience et l’unité.
«Je veux une équipe difficile à manœuvrer, une équipe avec de la personnalité, du caractère et de la résilience», a-t-il affirmé, soutenant que «l’Angola a une très belle génération de joueurs… Avec humilité et détermination, ils peuvent accomplir de grandes choses ».
Dans cette approche d’équilibre entre confiance et modestie, mêlant respect pour l’adversaire et confiance en soi, Beaumelle a confirmé que «nous respectons tous nos adversaires, mais nous n’en craignons aucun ».
Pour rappel, l’arrière gauche Tó Carneiro évolue avec l’AS FAR. Il compte 9 matchs, 1 but et une passe décisive toutes compétitions confondues.
Quant à Patrice Beaumelle, ancien adjoint d’Hervé Renard avec l’équipe nationale du Maroc entre février 2016 et juin 2019, il a également pris les rênes de la sélection U23 entre août 2019 et janvier 2020.
