Le sélectionneur de l’Angola, Patrice Beaumelle, s’est exprimé ce dimanche 21 décembre en conférence de presse, à la veille du premier match du groupe B de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 prévu ce lundi 22 décembre, au Grand Stade de Marrakech.
Face à l’Afrique du Sud, le technicien français s’attend à un adversaire solide et sûr de ses forces: «C’est une équipe d’Afrique du Sud qui arrive avec beaucoup de confiance. Ils restent sur 26 matchs sans défaite. Leur dernière défaite remonte à la dernière CAN en Côte d’Ivoire, face au Nigeria, après une séance de tirs au but contre le finaliste», a-t-il rappelé.
Patrice Beaumelle, sélectionneur de l'Angola, en conférence de presse d'avant match contre l'Afrique du Sud à Marrakech, pour la Can 2025.
Patrice Beaumelle souligne également la stabilité et la progression des Bafana Bafana, qualifiés pour la prochaine Coupe du monde: «C’est une équipe qui a trouvé son rythme de croisière, son équilibre. Mais de notre côté, on s’est bien préparés en mettant en place ce qu’on sait faire de bien. On est capables de poser des problèmes à toutes les équipes», assure-t-il.
Le sélectionneur s’appuie notamment sur les récentes performances de son groupe: «On est allés faire 0-0 au Cameroun dans un match clé pour eux, on a su résister à la pression. Le mois dernier, on a aussi livré un match très intéressant contre l’Argentine, championne du monde. Le score était de 2-0, mais dans le contenu, on a montré des choses intéressantes», a-t-il expliqué.
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Confiant mais mesuré, Beaumelle se projette sur la compétition avec ambition: «Ça va être une Coupe d’Afrique fantastique. L’idée, bien sûr, c’est de bien démarrer la compétition. L’équipe est prête à relever ce défi. Il y a beaucoup de motivation, de l’humilité, des cadres, des jeunes qui découvrent la CAN et qui ont très envie de commencer. On respecte l’Afrique du Sud, favorite sur le papier, mais on n’a peur de personne», prévient-il.
Avant de conclure, le technicien rappelle l’imprévisibilité de ce tournoi: «On démarre tous avec zéro point, il reste encore trois matchs à jouer et tout peut arriver. C’est pour ça que j’aime la CAN : à chaque fois, c’est une nouvelle histoire, une nouvelle compétition. Regardez la Zambie en 2012, personne ne les attendait. La vérité, elle se joue sur le terrain», a-t-il lancé.







