Achraf Hakimi
Achraf Hakimi aborde cette 35e édition de la CAN avec le statut rare d’un joueur déjà inscrit dans l’histoire du football africain. Formé au Real Madrid, révélé à Dortmund, confirmé à l’Inter puis installé comme l’un des meilleurs latéraux du monde au PSG, il fait aujourd’hui partie des défenseurs les plus influents de sa génération.
Son explosivité, sa justesse dans le placement et sa capacité à changer le cours d’un match sur un seul débordement incarnent parfaitement le latéral moderne.
Pièce maîtresse des Lions de l’Atlas depuis 2016, le numéro 2 a déjà connu trois Coupes d’Afrique des Nations (Égypte, Cameroun, Côte d’Ivoire) et arrive désormais avec une maturité affirmée, celle des joueurs qui savent que leur rôle dépasse le terrain.
Achraf Hakimi présente son trophée du joueur africain de l'année
aux supporters, ce dimanche 21 décembre, au Complexe Moulay Abdellah de Rabat. Khalil Essalek
Fraîchement sacré Joueur africain de l’année 2025, Hakimi sort d’une saison majuscule avec le PSG : un quadruplé historique (Ligue 1, Ligue des champions, Coupe de France, Trophée des champions) et une finale de Coupe du monde des clubs aux États-Unis. Il a également terminé 6e du Ballon d’Or France Football, preuve de sa régularité au plus haut niveau et de son installation dans le cercle très fermé des cadres du football continental.
Touché à la cheville à quelques semaines de la CAN, Hakimi a dû lever le pied. Une blessure contractée en club l’a contraint à une courte période de repos avant d’entamer une phase de rééducation intensive. Le capitaine des Lions de l’Atlas travaille désormais pour revenir plus fort et surtout à temps pour la CAN.
S’il n’a pas encore remporté la CAN, Hakimi en a fait un objectif personnel. Les Lions de l’Atlas, plus ambitieux que jamais, savent qu’ils pourront compter sur son leadership, son expérience et sa précision dans les moments décisifs. Ses coups francs, sa vitesse et son impact dans la transition offensive restent redoutés par toutes les sélections du continent.
À 26 ans, Achraf Hakimi est à l’apogée de son talent. Pour beaucoup, cette CAN pourrait être celle de la consécration, celle qui lui permettrait de graver définitivement son nom dans la légende et d’offrir au Royaume le titre tant attendu, chez lui, devant son public. Plus que jamais, il est le joueur à suivre, le symbole d’une génération déterminée à écrire l’histoire.
Mohamed Salah
Icône de Liverpool, double Ballon d’Or africain (2017, 2018), recordman de buts… Mohamed Salah arrive dans ce tournoi avec le statut d’un joueur qui n’a plus rien à prouver, mais qui poursuit toujours le seul trophée qui lui échappe depuis le début de sa carrière.
À 33 ans, le capitaine des Pharaons a disputé quatre Coupes d’Afrique des Nations (2017, 2019, 2021, 2023). Deux finales perdues demeurent l’une des grandes blessures de son parcours, lui qui rêve d’ajouter enfin une CAN à un palmarès déjà monumental.
C’est peut-être justement cette frustration qui nourrit aujourd’hui sa détermination : offrir à l’Égypte une huitième étoile et décrocher un trophée qui manque cruellement à son histoire personnelle.
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Toujours aussi incisif, Salah reste l’un des joueurs les plus constants au monde, malgré un début de saison mitigé en Premier League.
Cette 35e CAN sera peut-être l’une des dernières qu’il disputera au sommet de sa forme. Elle prend donc un relief particulier : Mo Salah joue cette compétition pour marquer l’histoire, pour inscrire son nom là où il estime devoir figurer parmi les plus grands que le football africain ait connus.
Victor Osimhen
À seulement 26 ans, l’attaquant nigérian est devenu l’une des références mondiales, porté par une explosivité rare, une agressivité positive dans la surface et un instinct de renard qui lui ont valu le titre de Meilleur joueur africain en 2023, après une saison historique avec le SSC Napoli.
Formé au Nigeria, révélé au LOSC, consacré à Naples et désormais joueur de Galatasaray, Victor Osimhen a marqué le football européen en guidant les Partenopei vers un titre historique en Serie A, le troisième de leur histoire.
Déjà présent lors de deux éditions de la CAN (2019, où le Nigeria termine troisième, et 2023, où les Super Eagles échouent en finale), Osimhen arrive cette fois avec une maturité nouvelle. Il endosse le rôle de leader offensif capable, à lui seul, de changer le destin de son équipe.
Le Nigeria n’a plus remporté la CAN depuis 2013, et beaucoup voient en lui l’homme qui pourrait ramener les Super Eagles au sommet pour la quatrième fois.
Sadio Mané
Sadio Mané n’est plus seulement un footballeur exceptionnel : il est devenu une véritable légende du football sénégalais, africain et mondial.
Vainqueur de la Ligue des champions, figure emblématique de Liverpool et désormais joueur d’Al-Nassr, Mané aborde cette CAN avec une aura unique.
L’attaquant de 33 ans a disputé quatre éditions (2015, 2017, 2019, 2021). Finaliste malheureux en 2019, il a guidé les Lions de la Teranga vers leur premier titre continental en 2021, devenant le héros d’un pays.
Cette 35e CAN pourrait être l’une de ses dernières grandes compétitions. Il reste un joueur capable de renverser un match sur un éclair, tant son activité, son sens du but, son intelligence des espaces et son mental hors norme ont façonné sa carrière.
Au-delà des statistiques, Mané demeure une source d’inspiration. Sa simple présence suffit à augmenter le danger.
Pierre-Emerick Aubameyang
Meilleur joueur africain en 2015, star du Borussia Dortmund, d’Arsenal et aujourd’hui de l’Olympique de Marseille, Aubameyang reste l’un des buteurs les plus emblématiques du continent.
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Il a disputé trois CAN (2012, 2015, 2017), sans jamais réussir à emmener le Gabon au-delà des quarts de finale.
De retour en sélection depuis mai 2023, l’attaquant de 36 ans arrive déterminé à laisser une dernière empreinte sur la scène continentale.
Rapide, clinique, décisif dans les grands moments, Aubameyang porte les espoirs d’un pays qui rêve d’un premier titre.
Cette 35e CAN au Maroc pourrait être sa dernière. Il le sait, et cela donne à sa participation un parfum particulier. Auba veut faire rêver le Gabon et conclure une carrière internationale riche, mais encore inachevée.
Chancel Mbemba
Véritable roc défensif, Chancel Mbemba est l’un des joueurs les plus respectés d’Afrique. Il a déjà disputé quatre CAN (2015, 2017, 2019, 2023) et s’apprête à en vivre une nouvelle en tant que capitaine et leader incontesté des Léopards.
Solide, rapide, intelligent dans l’anticipation, il a brillé à Porto comme à l’Olympique de Marseille, remportant notamment le prix Marc-Vivien Foé en 2023.
Avec la RD Congo, le défenseur de 33 ans incarne stabilité, expérience et âme collective. La dernière performance majeure remonte aux demi-finales de la CAN 2023, et beaucoup espèrent le voir guider une nouvelle génération vers un parcours remarquable, voire un troisième titre continental.
Achraf Hakimi, sacré «joueur de l’année» aux CAF Awards 2025, ce mercredi 19 novembre à Rabat, s’offrant ainsi le Ballon d’Or africain.. DR
Riyad Mahrez
À 34 ans, Riyad Mahrez demeure l’un des joueurs les plus talentueux, les plus raffinés et les plus influents d’Afrique.
Champion d’Afrique en 2019, il a disputé quatre CAN (2017, 2019, 2021, 2023), laissant son empreinte dans la compétition, notamment grâce à son coup franc mythique contre le Nigeria, devenu une image forte de l’histoire récente des Fennecs.
Véritable maître du pied gauche, Mahrez incarne la génération qui a redonné à l’Algérie son prestige continental, trente ans après le titre de 1990.
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À l’approche de cette 35e édition, son objectif est clair : effacer les frustrations des éliminations précoces de 2021 et 2023, et viser un deuxième sacre continental.
Pour beaucoup, ce tournoi sera peut-être l’une de ses dernières grandes scènes internationales. Mais une certitude demeure : il reste l’un des joueurs les plus attendus, capable d’illuminer une CAN sur un geste.
Franck Kessié
Au cœur du jeu ivoirien, Franck Kessié demeure depuis plusieurs années le moteur des Éléphants, celui qui équilibre, oriente et accélère le jeu.
Il a déjà disputé trois CAN (2019, 2021, 2023) et fut l’un des grands artisans du sacre ivoirien lors de la dernière édition, remportée à domicile.
Milieu complet, il impressionne par sa puissance, son intelligence tactique et sa polyvalence. Capable d’être décisif dans la récupération comme dans la projection, il incarne le milieu moderne box-to-box.
Pour cette 35e édition, Kessié arrive avec une ambition claire : mener la Côte d’Ivoire vers un deuxième sacre consécutif, et offrir au pays une quatrième couronne continentale.
Ronwen Williams
Gardien emblématique des Bafana Bafana, Ronwen Williams est l’un des meilleurs portiers africains de la dernière décennie.
Réputé pour ses réflexes, son calme, son leadership et sa capacité à briller dans les moments critiques, il est un rempart psychologique autant que technique.
Avec Mamelodi Sundowns, il a accumulé les titres, confirmant son statut de gardien d’élite. Williams a également été élu Meilleur gardien du continent en 2024.
L’Afrique du Sud, souvent sous-estimée, arrive dans cette CAN avec l’ambition de confirmer son retour au premier plan. Et Williams en sera le garant : si les Bafana veulent viser loin, ils auront besoin de son mur, de son charisme et de sa magie sur penalty.
Farjani Sassi
Farjani Sassi fait partie des joueurs les plus expérimentés du football tunisien, un véritable cadre dont la longévité et la constance forcent le respect.
Milieu complet, précieux dans l’organisation, solide dans les duels et maître des transitions, Sassi a déjà disputé cinq éditions de la CAN (2015, 2017, 2019, 2021 et 2023). Il s’apprête probablement à vivre la dernière grande compétition internationale de sa carrière.
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Dans une période où les Aigles de Carthage ne traversent pas leur meilleure dynamique, Sassi demeure l’un des hommes clés capables de stabiliser le collectif et d’en élever le niveau.
Cette CAN revêt pour lui une dimension particulière, celle d’inscrire une dernière fois son empreinte dans le cœur du jeu tunisien et de tenter d’offrir au pays un titre continental qui échappe à la Tunisie depuis 2004.










