À quelques heures du premier match face au Zimbabwe, le sélectionneur des Pharaons affiche un discours confiant. Interrogé en marge de la conférence de presse précédant la rencontre inaugurale, Hossam Hassan n’a pas caché sa satisfaction quant aux conditions offertes par le pays hôte.
«Toutes les infrastructures disponibles ici au Maroc sont de très haut niveau, et nous nous sentons comme chez nous», a-t-il déclaré, soulignant la qualité des installations mises à disposition des sélections participantes. Terrains d’entraînement, hébergement, organisation logistique: rien n’a été laissé au hasard selon le technicien égyptien, qui y voit un environnement propice à la concentration et au rendement sportif.
Sur le plan sportif, Hossam Hassan assume pleinement ses choix. Conscient qu’une liste finale suscite toujours débats et critiques, il se montre néanmoins serein. «Il est rare de faire l’unanimité auprès des supporters, des médias et des analystes. Mais je suis satisfait de mes décisions, d’autant plus qu’elles ont reçu une large adhésion», a-t-il expliqué.
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Cette édition marquera d’ailleurs un tournant pour la sélection égyptienne, avec l’intégration de quatorze nouveaux joueurs qui découvriront la CAN pour la première fois. Certains d’entre eux proviennent de la sélection olympique, un renouvellement assumé par le staff technique. «L’équipe avait besoin de sang neuf. J’ai confiance en ces joueurs pour apporter une réelle valeur ajoutée», a-t-il insisté.
Fort d’un secteur offensif jugé «de très haut niveau» et d’une ligne défensive capable de pallier les absences, le sélectionneur égyptien se veut rassurant. «Chaque poste a ses solutions. Les joueurs savent ce qu’ils ont à faire», affirme-t-il, sans chercher à masquer l’ambition qui accompagne traditionnellement les Pharaons.
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Enfin, Hossam Hassan n’a pas minimisé l’importance du premier match, souvent décisif pour la suite du parcours. «Nous connaissons la valeur de cette première rencontre. Nous l’avons préparée avec sérieux. Notre objectif est clair: bien débuter et honorer le football égyptien», a-t-il conclu, convaincu que son équipe est prête à relever le défi.
