Pour le sélectionneur des Taifa Stars, le quart de finale du CHAN face aux Lions de l’Atlas est un moment chargé d’histoire.
D’un côté, la Tanzanie vit sa première qualification historique à ce stade de la compétition. De l’autre, le technicien tanzanien retrouve un pays qui occupe une place particulière dans son histoire: le Maroc.
Surnommé «Hemed Morocco», il porte ce nom avec fierté et une pointe de nostalgie, en hommage à son père, ancien footballeur et ambassadeur au Royaume.
«Je ressens encore sa présence à chaque instant lorsque je dirige cette équipe. Ce surnom est plus qu’un simple mot, c’est un hommage à sa mémoire, un héritage que je m’efforce d’honorer en essayant de réussir là où il n’a jamais pu», avait-il confié il y a quelques temps à la FIFA.
Fort de ce bagage familial, Hemed Morocco a tracé sa propre route jusqu’au banc des Taifa Stars, où il est devenu une figure respectée du football tanzanien. Il admet la pression: «Pour moi, être sélectionneur de la Tanzanie est un immense honneur, mais aussi une énorme responsabilité».
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Une pression qu’il assume en s’appuyant sur des exemples inspirants. Admiratif du parcours des Lions de l’Atlas au Mondial 2022 au Qatar, le Tanzanien y voit un modèle de résilience et de réussite.
«Voir le Maroc briller a été un moment de fierté pour tout le continent africain. Ce qu’ils ont accompli montre que tout est possible. Nous aussi, nous pouvons écrire l’histoire».
Présent en conférence de presse ce jeudi 21 août au Stade Benjamin Mkapa, Hemed Suleiman Ali ne se fait aucune illusion, le défi face aux hommes de Tarik Sektioui s’annonce corsé, malgré l’avantage de jouer à domicile.
Et ce vendredi à 18h (heure marocaine), son histoire personnelle passera au second plan: les Taifa Stars joueront leur destin face aux Lions de l’Atlas, avec l’ambition de décrocher une place en demi-finale du CHAN 2024.





