Nairobi, dimanche. Les Lions de l’Atlas s’apprêtent à fouler la pelouse du mythique stade Kasarani, à l’occasion de leur deuxième sortie dans ce Championnat d’Afrique des Nations 2024. Plus qu’un simple écrin sportif, le Moi International Sports Centre, plus connu sous le nom de Kasarani, est un lieu chargé d’histoire, d’ambition et de symbole. Suivez le guide.
Situé à 1.612 mètres d’altitude, dans la banlieue nord-est de Nairobi, le complexe de Kasarani s’impose dès les premiers instants. Sa silhouette massive, coiffée d’un toit flambant neuf, se détache de l’horizon kenyan avec majesté. Rénové récemment en vue du CHAN 2024 et de la CAN 2027, le stade arbore désormais une capacité de 55.000 places.
Son histoire débute dans les années 80, lorsque le président kényan Daniel arap Moi obtient de la Chine la promesse d’un centre sportif national. Quelques années plus tard, en 1987, les portes de Kasarani s’ouvrent officiellement à l’occasion des Jeux africains de Nairobi. L’ouvrage, impressionnant, figure même sur le billet de 20 shillings kenyan.
Une arène multi-usages au service du sport kényan
Aujourd’hui, c’est ici que les Lions de l’Atlas locaux vont tenter de confirmer leur statut de favori. Vainqueurs de leurs deux dernières campagnes CHAN (2018, 2020), les Marocains ont lancé leur tournoi par un succès convaincant face à l’Angola (2-0), au stade Nyayo. Ce dimanche, ils défient le pays hôte, le Kenya, dans une ambiance qui promet d’être électrique. L’occasion pour les supporters de découvrir un stade à la hauteur des grandes compétitions africaines.
Stade Kasarani de Nairobi. le360
Mais Kasarani, ce n’est pas qu’un stade. C’est un complexe sportif complet: une piscine olympique, un gymnase couvert de 5.000 places, des salles de boxe, de lutte, de tennis de table, de judo ou encore de gymnastique. C’est aussi un hôtel de 108 chambres niché au cœur du centre.























