Buteur contre les Comores (2-0) lors de la première journée, puis face au Mali (1-1) à la deuxième, avant de récidiver contre la Zambie (3-0) ce lundi 29 décembre en clôture de la phase de groupes, Brahim Díaz s’impose comme le joueur le plus décisif du tournoi jusqu’ici. Une dynamique qui le place dans les pas d’Ahmed Faras, monument du football national.
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En 1976, lors de la CAN organisée en Éthiopie, Faras avait lui aussi marqué lors des trois rencontres décisives. Le 6 mars face au Nigeria (3-1) en phase de groupes, en ouvrant le score, puis le 9 mars contre l’Égypte (2-1), premier buteur.
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Enfin, le 11 mars, de nouveau face au Nigeria (2-1), Faras est buteur en poule finale. Cette année-là, le Maroc avait terminé en tête avec 5 points, décrochant son premier –et unique– sacre continental jusqu’à présent, tandis que la légende finissait deuxième meilleur buteur avec trois réalisations.
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Si feu Ahmed Faras avait établi ce record en 1976, l’année où le Maroc avait été sacré champion du continent en Éthiopie, peut-être que Brahim Díaz et les Lions de l’Atlas se dirigent aujourd’hui vers le même dénouement 50 ans plus tard...avec une deuxième CAN remportée symboliquement à domicile.
ابراهيم دياز
