Ziyech, Mazraoui, Masina, Gabon…: l’essentiel de la conf’ de Walid Regragui

Walid Regragui, sélectionneur des Lions de l'Atlas.

Walid Regragui, sélectionneur des Lions de l'Atlas.. FRMF

VidéoWalid Regragui, sélectionneur national, s’est exprimé en conférence de presse, ce mardi 12 novembre, à quelques jours de la confrontation avec le Gabon dans le cadre de la 5ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc-2025.

Le 12/11/2024 à 18h10

Voici l’essentiel de la conférence de presse de Walid Regragui, sélectionneur national, ce mardi 12 novembre au complexe Mohammed VI de football, à quelques jours du match Gabon-Maroc, prévue vendredi prochain à Franceville.

Le cas Hakim Ziyech

«Hakim Ziyech? Oui, je l’ai contacté. Sa situation actuelle est qu’il a joué 20 minutes après deux mois sans compétition. Il doit encore retrouver sa forme. Une fois qu’il sera de retour à son meilleur niveau, il fera partie de notre équipe. L’équipe a beaucoup changé et la concurrence est plus forte. J’ai le choix de sélectionner ceux qui jouent et sont en forme. Cela dépend des joueurs disponibles. Les polémiques existeront toujours, mais il n’y a aucun souci personnel avec aucun joueur de l’équipe nationale».

Le match contre le Gabon

«Le match ne sera pas facile. Le Gabon joue sa qualification, et leurs joueurs seront portés par leur public. En plus de jouer à l’extérieur, il nous faudra cinq ou six heures de vol, dans une période de l’année marquée par beaucoup de fatigue et de blessures. Les joueurs enchaînent des matchs tous les trois jours en Ligue des champions et en Europa League. Mais aucun changement dans notre état d’esprit, nous voulons gagner pour prolonger notre série de victoires».

La pression de la CAN Maroc-2024

«La pression est toujours présente. Nous avons un devoir de résultat et devons maintenir notre meilleur niveau. Le groupe se porte bien. Nous sommes en tête avec quatre victoires. Même si nous sommes officiellement qualifiés, nous sommes un grand pays et nous avons tenu notre rang. Il nous reste deux autres matchs, à nous de les remporter».

Des joueurs qui envisagent de changer de nationalité sportive:

«Concernant les joueurs qui envisagent de changer de nationalité sportive, j’ai toujours été clair: ceux qui souhaitent jouer pour un autre pays sont libres de le faire. Nous sommes une grande équipe et n’avons plus à courir derrière les joueurs. Nous sommes dans le top 13 mondial depuis deux ans. Le message est simple: si tu veux jouer pour le Maroc, tu dois être patient et attendre ton tour. Avec moi, le chantage ne fonctionnera jamais. Le Maroc ne dépend ni d’un joueur ni d’un entraîneur. Le pays a atteint les demi-finales de la Coupe du monde avec des joueurs qui voulaient vraiment être là».

Retour d’Adam Masina:

«L’objectif est d’abord de revoir Masina, car cela fait longtemps qu’il n’a pas rejoint l’équipe. Il est titulaire en Serie A avec le Torino et il a changé de poste et évolue désormais comme défenseur central dans une défense à trois. L’idée est de voir s’il peut s’adapter au schéma actuel, et pourquoi pas essayer un autre système».

Gardiens de plus de 30 ans:

«Nous avons deux grands gardiens, Yassine Bounou et Munir Mohamedi, en qui nous avons pleinement confiance. C’est un poste où les joueurs peuvent évoluer longtemps, et ils ont encore deux ou trois bonnes années devant eux. Nous espérons qu’un jeune gardien émergera dans les prochaines années et pourra partir en Europe. C’est un chantier à suivre, mais pour l’instant, ce n’est pas un problème».

Noussair Mazraoui au poste d’arrière gauche:

«Dans mon esprit, Noussair Mazraoui est notre arrière gauche. Il a joué à ce poste au Bayern et aujourd’hui à Manchester United. Lors de la Coupe du monde 2022, nous avions la meilleure défense avec Mazraoui en latéral gauche. Ce n’est pas parce que nous avons été éliminés de la Coupe d’Afrique sur un match que Noussair n’est pas performant à ce poste».

Omar El Hilali bientôt convoqué:

«Il évolue à un poste où nous avons déjà deux des meilleurs latéraux au monde qui sont Achraf Hakimi et Noussair Mazraoui. Qu’il continue de travailler, et le jour où nous aurons besoin de lui, nous le convoquerons».

Par Salah Mghani et Khalil Essalak
Le 12/11/2024 à 18h10