Gianni Infantino, président de la FIFA, n’assistera pas au vote qui aura lieu le 13 juin à Moscou et qui révélera le pays organisateur du Mondial du 2026. Une décision dictée par le souci de transparence devenu la nouvelle obsession de l’instance internationale de football, rapporte Al Massae du 30 mars.
Cette décision vise à dissiper les inquiétudes du Maroc qui a remis en question l’impartialité de Gianni Infantino. En effet, le président du comité de la candidature du royaume, Moulay Hafid Elalamy, a évoqué la possibilité qu’Infantino appuie de façon personnelle la candidature nord-américaine.
«Le processus d’appel d’offres pour la Coupe du monde de la FIFA 2026 est aussi juste, objectif et transparent que possible. Nous appelons tous les soumissionnaires et les personnes impliquées à respecter ces principes», a déclaré le président de la FIFA dans un communiqué publié par l’agence américaine Associated Press, rapporte Al Massae.
Pourtant, certains observateurs considèrent que cette sortie médiatique d’Infantino vise à balayer d’un revers de main les soupçons sur sa probité suite aux décisions prises lors la réunion du bureau exécutif de la FIFA dans la capitale colombienne Bogota le 15 mars.
Des décisions qui ont été interprétées comme une manière d’écarter le dossier marocain, alors que de grands médias étrangers accusent Infantino de jouer un double jeu, favorisant les Américains dans les coulisses.
Pour se défendre le patron de la FIFA a déclaré défier quiconque quant à la neutralité et la qualité du travail de la Task Force chargée de décortiquer les dossiers des pays candidats. Précisons néanmoins que les membres qui composent ces «juges» de la FIFA sont les hommes d’Infantino.
Fayçal Ismaili
