Ces sélectionneurs du Maroc morts dans l'oubli

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Kiosque360. A l’instar de Mehdi Faria ou d’Abdellah Blinda, plusieurs anciens sélectionneurs marocains ont rendu leur dernier souffle, le plus souvent dans un état de précarité qui ne rend malheureusement pas justice à leur carrière, ni à leur popularité auprès du public marocain.

Le 05/11/2018 à 20h23, mis à jour le 06/11/2018 à 15h11

La disparition de Mustapha Madih, ce dimanche, dont on dit qu'il dépensait quelque 30.000 DH par injection afin de traiter son cancer, lève un voile sur la triste fin des entraîneurs nationaux.

Quel est le point commun entre Mehdi Faria, Mehdi Belmejdoub, Abdellah Blinda ou encore Abdellah Settati? Ils ont tous été sélectionneurs de l’équipe nationale et sont tous décédés dans l’oubli. Une triste fin pour des hommes qui ont pourtant beaucoup apporté au football national, comme le rapporte le journal Al Akhbar qui, dans son édition du mardi 6 novembre, a tenu à rendre hommage à ces hommes qui ont tant apporté au football marocain.

Le cas de Abdellah Settati est triste a bien des égards. Ce dernier a vécu une fin de vie particulièrement difficile puisqu’il vivait seul dans son appartement. Et rares étaient les personnes qui lui rendaient visite, détaillent nos confrères arabophones.

Le même sort était réservé à l’emblématique sélectionneur du Maroc des années 1980, le Brésilien Mehdi Faria. Celui qui avait été l’architecte de la merveilleuse épopée de Mexico 1986 est lui aussi mort dans l’oubli et dans une situation financière pour le moins délicate.

Triste fin également pour Mehdi Belmejdoub, qui était sélectionneur du Maroc lors de la victoire des Lions de l’Atlas à la CAN 1976 mais également président de la Fédération royale marocaine de football. Il est mort à l’âge de 67 ans en silence.

Enfin, Abdellah Blinda, sélectionneur du Maroc lors du Mondial 1994, en a toujours voulu à la fédération de l’avoir limogé sans ménagement après une défaite, alors qu’il dirigeait l’équipe nationale des locaux. Il sera terrassé quelque temps après par une crise cardiaque.



Par Ismail El Fassi
Le 05/11/2018 à 20h23, mis à jour le 06/11/2018 à 15h11