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CHAN 2018. Maroc-Nigéria: 5 bonnes raisons de croire au sacre

Posté le 04/02/2018 à 14h52 par Nassim Elkerf (Mise à jour le 04/02/2018 à 15h45)

Plus que quelques heures avant la finale du CHAN 2018, et la tension monte déjà d'un cran. Les Lions de l'Atlas disputeront la plus haute marche du podium aux Super Eagles du Nigéria, et nous avons plusieurs raisons de croire que le Maroc sera sacré champion d'Afrique.

Le soutien du public:

Le soutien du public est très important dans ce genre de matchs qui se jouent sur des petits détails. Face au Nigéria, les Casablancais donneront de la voix pour faire trembler les jambes des Super Eagles, et pousser les Lions à se surpasser.

L'envie de revanche:

En 2014, les Lions de Hassan Benabicha étaient les favoris pour le CHAN qui se jouait en Afrique du Sud, avant de perdre face aux Super Eagles en quart de finale. Avec une équipe composée de stars de toutes les équipes marocaines, arrivées à maturité. On parle de Mohsine Moutouali, Mohsine Iajour ou encore Abderrahim Achchakir et Rafik Abdessamad. Mais en quart de finale, on a vécu un scénario aussi renversant qu'improbable. Il a fallu une mi-temps au Nigéria pour rattraper son retard 0-3 par une victoire 4-3.

Une défense solide:

La défense des Lions est solide, d'abord parce que Benoun et El Yamiq forment une charnière centrale complémentaire. Mais aussi parce que les milieux de terrain sont généreux, et essayent de récupérer le ballon le plus vite possible. Bilan, 2 buts encaissés seulement depuis le début du CHAN.

Ayoub El Kaabi:

Le buteur de la RS Berkane est le meilleur buteur du CHAN avec 8 buts en 5 matchs. Il est ce genre de joueur prêt à tout pour s'offrir une occasion. Il joue pour son pays, et son destin nous force à croire qu'il a encore pas mal de choses offrir au football marocain. Ce soir à 19h, ce n'est pas une fin, mais le début d'une nouvelle page qui s'écrit.

Le match se joue à Casablanca:

Le sport au Maroc a connu beaucoup de succès récents. Entre la qualification en Coupe du monde et la victoire en Ligue des champions, les matchs importants se sont souvent joués à Casablanca comme Maroc-Gabon. Depuis toujours, les grands rendez-vous du football marocain sont fixés au complexe Mohammed V, et tous ou presque ont été synonymes de victoires. Souvenez vous du match de qualification au Mondial 98 face au Ghana en 1997, à la qualification pour celui de 94 face à la Zambie après une tête de Laghrissi sur la même pelouse...

Toutes ces raisons nous forcent à croire que ce 4 février sera la date de notre grand retour au sommet du football africain.

Par Nassim Elkerf